Fragment Fondement n° 16 / 21 – Papier original : RO 27-6
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Fondement n° 290 p. 119 v° / C2 : p. 147
Éditions savantes : Faugère II, 156, XXI / Havet XXIV.82 / Brunschvicg 510 / Tourneur p. 253-3 / Le Guern 224 / Lafuma 239 / Sellier 271
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Transcription savante (origine : Recueil des originaux)
l’homme n’est pas digne de dieu mais il n’est pas incapable d’en estre rendu digne Il est indigne de dieu de se joindre a l’homme miserable 1 mais il n’est pas indigne de dieu de le tirer de sa misere
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Note
1 La Copie C1 a omis ce mot.
Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe
Port-Royal ne conserve pas ce texte.
La copie Périer le reproduit sans faute page 121 v° :
L’home n’est pas digne de Dieu ; mais il n’est pas incapable d’en être rendu digne.
Il est indigne de Dieu de se joindre à l’home misérable, mais il n’est pas indigne de Dieu de le tirer de sa misere.
Cela montre que Louis Périer a utilisé la Copie C2 ou qu’il a eu recours à l’original. Nous penchons pour la première hypothèse.
Autre copie : la copie Montempuys ne reproduit que le deuxième paragraphe, p. 44 :
Il est indigne de Dieu de se joindre alhomm[e] miserable, mais il n’est pas indigne de Die[u] de le tirer de sa misere.
1er éditeur : le père Pierre Nicolas Desmolets (1728) ne publie que le deuxième paragraphe, p. 327 :
Il est indigne de Dieu de se joindre à l’homme misérable ; mais il n’est pas indigne de Dieu de le tirer de sa misere.
Ce texte a été reproduit par Ch. Bossut (1779) p. 538, t. II, Supplément n° 21, puis par A. Renouard (1812) p. 226, partie II, article XVII, n° XCIX :
Il est indigne de Dieu de se joindre à l’homme misérable, mais il n’est pas indigne de Dieu de le tirer de sa misère.
Il faut attendre l’édition Faugère (1844) pour que le texte complet soit publié.