Fragment hors Copies RO 411-1 r° / v°

Éditions modernes : Faugère I, 326, XIX / Havet Prov. 411 p. 301 / Brunschvicg 889 / Tourneur p. 52-2 / Le Guern 749 / Lafuma 967 / Sellier 800

 

Avertissement : nous présentons les textes barrés verticalement par Pascal sur un fond bleuté plus foncé.

 

 

De sorte que s’il est vrai, d’une part, que quelques casuistes corrompus, religieux corrompus qui tiennent entre nous le même rang que les prophètes qui ont été figurés par les faux prophètes de la vraie qui étaient parmi les Juifs, ont autorisé ces religieux relâchés et quelques casuistes corrompus, qui ne sont point membres du corps de la nôtre la hiérarchie, et qui ont été figurés par les faux prophètes des Juifs entre les Juifs sont parmi entre nous et qui en sont ont trempé dans ces corruptions impiété corruptions, mais toute la suite les prêtres et ses véritables pasteurs naturels il est constant de l’autre que les véritables pasteurs de l’Église, dont la suite est continuelle et sans interruption depuis Jésus-Christ a été figurée par la suite aussi continuelle des grands prêtres, qui ont précédé le Messie, et qui sont aujourd’hui les véritables dépositaires de la Parole divine, l’ont conservée immuable contre fidèlement contre les efforts de ceux qui l’ont voulu ruiner corrompre ont entrepris de la ruiner.

Et en ainsi les peuples fidèles n’ont aucun prétexte de suivre ces relâchements qui ne leur sont offerts que par des les mains étrangères de ces casuistes, au lieu de la saine doctrine qui leur est présentée par les mains paternelles de ses prélats leurs propres pasteurs. Et les impies et les hérétiques n’ont aucun sujet de donner ces abus pour des marques du défaut de la providence de Dieu sur son Église,

puisque tout le corps de la hiérarchie, en étant exempt, le rejetant, tant s’en faut que tout ce qui se passe aujourd’hui témoigne que l’Église en est infectée, il y a bien plus sujet de conclure qu’elle n’en est point infectée par la résistance que toute la hiérarchie y oppose que de conclure.

puisque l’Église étant proprement dans le corps de la hiérarchie, tant s’en faut qu’on puisse conclure de l’état présent des choses qu’elle soit dans la corruption que Dieu l’ait abandonnée à la corruption, qu’il n’a jamais mieux paru qu’aujourd’hui que Dieu la défend visiblement de la corruption.

 qu’on la sollicite si puissamment de recevoir, et qu’elle refuse avec tant de vigueur et de constance que par la résistance universelle qu’elle fait de consentir aux impiétés qu’on la sollicite si fortement de recevoir.

Aussi que Car si ces personnes quelques‑uns de ces hommes dont la qui par une vocation extraordinaire et qui ayant ont pris quittent l’ordre commun et se sont ont fait profession de sortir du monde et de prendre l’habit de religieux, pour vivre dans un état plus parfait que le commun que le commun des hommes chrétiens, et qui sont entre nous sont tombés dans des égarements qui font horreur au commun des hommes chrétiens et tiennent sont aujourd’hui devenus entre nous ce que les faux prophètes étaient entre les Juifs, c’est un malheur particulier et personnel pour eux, qu’il faut à la vérité déplorer, mais dont on ne peut tirer aucune conséquence pour suspendre ou affaiblir les fidèles qui prennent soin de s’instruire de la conduite de Dieu sur son Église puisque contre mais qui ne touche point à s’étend pas à l’Église dont on ne peut rien conclure contre le soin que Dieu prend de son Église, puisque toutes ces choses sont si conformes à l’ordre de la conduite divine et sont si clairement prédites que l’on n’en peut être surpris puisqu’on et quand on en est bien instruit et qu’il a été annoncé depuis si longtemps que Dieu susciterait permettrait des ces sortes de tentations s’élèveraient de la part de ces sortes de personnes, que quand on est bien instruit on voit plutôt en cela que des marques non pas de l’oubli de Dieu, mais plutôt de sa la conduite de Dieu sur son Église  à laquelle il a déclaré si longtemps auparavant que ces désordres tentations arrivent s’élèveraient pour éprouver ceux qui lui sont véritablement fidèles de Dieu que de son oubli à notre égard.

 

 

 

Notes préparatoires aux Provinciales. Ce fragment n’est pas encore analysé.