Fragment Preuves de Jésus-Christ n° 7 / 24  – Papier original : RO 61-4

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Preuves de J.-C. n° 337 p. 157 v° / C2 : p. 188

Éditions savantes : Faugère II, 322, XVIII / Havet XXV.174 / Brunschvicg 743 / Tourneur p. 277-2 / Le Guern 286 / Lafuma 304 / Sellier 335

 

 

 

Preuves de Jésus-Christ.

 

Pourquoi le livre de Ruth, conservé.

Pourquoi l’histoire de Thamar.

 

 

Pascal note brièvement l’existence des généalogies qui relient le Christ à deux personnages de l’Ancien Testament. Il s’intéresse moins à la réalité effective de ces filiations, dont il sait que les Juifs avaient grand soin, qu’aux raisons qui ont conduit les auteurs sacrés à les conserver. La preuve de Jésus-Christ, en l’occurrence, est moins la généalogie elle-même que le soin que Moïse et l’auteur du livre de Ruth, puis les évangélistes, ont mis à la conserver.

 

Analyse détaillée...

Fragment connexe

 

Fondement 13 (Laf. 236, Sel. 268). La généalogie de J. C. dans l’Ancien Testament est mêlée parmi tant d’autres inutiles, qu’elle ne peut être discernée. Si Moïse n’eût tenu registre que des ancêtres de J. C. cela eût été trop visible ; s’il n’eût pas marqué celle de J. C. cela n’eût pas été assez visible, mais après tout qui y regarde de près voit celle de J. C. bien discernée par Thamar, Ruth, etc. [...] Ainsi toutes les faiblesses très apparentes sont des forces. Exemple : les deux généalogies de saint Matthieu et saint Luc. Qu’y a-t-il de plus clair que cela n’a pas été fait de concert.

 

Mots-clés : Histoire – Jésus-ChristPreuveRuthThamar.