Fragment Preuves de Moïse n° 5 / 7  – Papier original : RO 491-4

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Preuves de Moïse n° 331 p. 153 v° / C2 : p. 184

Éditions savantes : Faugère II, 193, XII / Havet XXV.140 / Brunschvicg 629 / Tourneur p. 275-3 / Le Guern 277 / Lafuma 295 / Sellier 326

 

 

 

Josèphe cache la honte de sa nation.

Moïse ne cache pas sa honte propre ni...

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Quis mihi det ut omnes prophetent ?

Il était las du peuple.

 

 

Ce fragment est l’un des rares que Pascal consacre à la personne même de Moïse. Il n’en loue pas la grandeur religieuse, morale ou politique. Bien au contraire, il souligne la sincérité, le désintéressement et l’humilité du prophète. Non seulement Moïse ne dissimule pas ses propres mauvaises actions, ni celles de son peuple, mais il souhaite, pour le bien de son peuple, que le nombre des prophètes grandisse, et qu’il ne soit plus seul à parler pour Dieu. Cette disposition apporte une preuve de la véracité de ce grand prophète.

Quis mihi det ut omnes prophetent ?  : « Qui me donnera que tous prophétisent ? » (tr. de la Bible de Port-Royal)

 

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Fragments connexes

 

Fondement 13 (Laf. 236, Sel. 268). Principe : Moïse était habile homme. Si donc il se gouvernait par son esprit il ne devait rien mettre qui fût directement contre l’esprit.

Loi figurative 2 (Laf. 246, Sel. 278). Les peuples juif et égyptien visiblement prédits par ces deux particuliers, que Moïse rencontra : l’égyptien battant le juif, Moïse le vengeant et tuant l’égyptien et le juif en étant ingrat.

 

Mots-clés : JosèpheMoïse – Nation – PeupleProphète.