Fragment Morale chrétienne n° 17 / 25  – Papier original : RO 197-3

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Morale n° 364 p. 179 v° / C2 : p. 212-213

Éditions de Port-Royal : Chap. XXVIII - Pensées chrestiennes : 1669 et janvier 1670 p. 243-244  / 1678

n° 12 p. 235-236

Éditions savantes : Faugère II, 370, XXXII / Havet XXIV.14 / Brunschvicg 672 / Tourneur p. 292-5 / Le Guern 348 / Lafuma 367 / Sellier 400

 

 

 

 

 

Dans l’édition de Port-Royal

 

Chap. XXVIII - Pensées chrestiennes : 1669 et janvier 1670 p. 243-244  / 1678 n° 12 p. 235-236

       

 

Différences constatées par rapport au manuscrit original

 

Ed. janvier 1670 1

Transcription du manuscrit

 

 

 

 Quand Saint Pierre et les Apôtres délibèrent d’abolir la circoncision, où il s’agissait d’agir contre la loi de Dieu, ils ne consultent point les Prophètes, mais simplement la réception du Saint-Esprit en la personne des incirconcis. Ils jugent plus sûr que Dieu approuve ceux qu’il remplit de son Esprit, que non pas qu’il faille observer la loi. Ils savaient que la fin de la loi n’était que le S.-Esprit ; et qu’ainsi puisqu’on l’avait bien sans circoncision, elle n’était pas nécessaire 2.

 

 

Point formaliste.

 

Quand saint Pierre et les apôtres délibèrent d’abolir la circoncision où il s’agissait d’agir contre la loi de Dieu, ils ne consultent point les prophètes, mais simplement la réception du Saint‑Esprit en la personne des incirconcis.

Ils jugent plus sûr que Dieu approuve ceux qu’il remplit de son Esprit que non pas qu’il faille observer la loi.

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Ils savaient que la fin de la loi n’était que le Saint-Esprit et qu’ainsi, puisqu’on l’avait bien sans circoncision, elle n’était pas nécessaire.

 

 

1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.

2 Le mot nécessaire n’est pas souligné. Cette omission est due aux Copies C1 et C2.

 

Commentaire

 

Port-Royal réunit deux parties qui sont séparées par un trait sur le manuscrit.