L’édition de Port-Royal de 1678

 

 

 

Pensées - page 234

Et ce sont ensuite ces personnes converties,

qui secourent la mère qui les a

délivrées.

7. 1  Le corps n’est non plus vivant

sans le chef, que le chef sans le

corps. Quiconque se sépare de l’un

ou de l’autre n’est plus du corps, et

n’appartient plus à Jésus-Christ.

Toutes les vertus, le martyre, les austérités,

et toutes les bonnes œuvres

sont inutiles hors de l’Église, et de la

communion du chef de l’Église qui est

le Pape.

8.  Ce sera une des confusions

des damnés, de voir qu’il seront condamnés

par leur propre raison, par laquelle

ils ont prétendu condamner la

Religion Chrétienne.

9.  Il y a cela de commun entre

la vie ordinaire des hommes et celle

des Saints, qu’ils aspirent tous à la

félicité : et ils ne diffèrent qu’en l’objet

où ils la placent. Les uns et les autres

appellent leurs ennemis ceux qui

les empêchent d’y arriver.

10. 2  Il faut juger de ce qui est

bon ou mauvais, par la volonté de

Dieu qui ne peut être ni injuste ni

aveugle, et non pas par la nôtre propre

 

1 Provient de la IIIe lettre à Mlle de Roannez, de mi-octobre 1656.

2 Provient de la Ve lettre à Mlle de Roannez, datée du 5 novembre 1656.

 

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