Fragment Perpétuité n° 5 / 11  – Papier original : RO 442-9

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Perpétuité n° 324 p. 147 / C2 : p. 177

Éditions savantes : Faugère II, 327, XXXI / Havet XXV.99 bis / Brunschvicg 655 / Tourneur p. 273-1 / Le Guern 266 / Lafuma 283 / Sellier 315

 

 

 

Les six âges, les six pères des six âges, les six merveilles à l’entrée des six âges, les six orients à l’entrée des six âges.

 

 

Alors que dans les précédents fragments de la liasse Perpétuité, Pascal a essentiellement envisagé le premier âge de l’humanité et l’âge moderne, il évoque ici la durée qui les sépare et les âges qui la scandent. Entre ces âges, il discerne une analogie de structure, qui fait de l’ensemble des six âges la figure de la durée qui fut nécessaire pour préparer l’annonce messianique : les six jours que Moïse représente pour la formation d’Adam ne sont que la peinture des six âges pour former Jésus-Christ et l’Église (Laf. 590, Sel. 489) ; chaque âge s’ouvre sur un matin avec une nouvelle initiative de Dieu et s’achève sur un soir sur une recrudescence des péchés de l’homme.

 

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Fragments connexes

 

Prophéties 16 (Laf. 337, Sel. 369). Malédiction des [Juifs] contre ceux qui comptent les périodes des temps.

Pensées diverses (Laf. 590, Sel. 489). Adam forma futuri. Les six jours pour former l’un, les six âges pour former l’autre. Les six jours que Moïse représente pour la formation d’Adam ne sont que la peinture des six âges pour former Jésus-Christ et l’église. Si Adam n’eût point péché et que Jésus-Christ ne fût point venu il n’y eût eu qu’une seule alliance, qu’un seul âge des hommes et la création eût été représentée comme faite en un seul temps.

 

Mots-clés : Âge – Merveille – Orient – Père – Six.