Fragment Vanité n° 35 / 38 – Papier original : RO 21-6

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Vanité n° 69 p. 13 v° / C2 : p. 32

Éditions de Port-Royal : Chap. XXXI - Pensées diverses : 1669 et janv. 1670 p. 327-328 / 1678 n° 15 p. 322

Éditions savantes : Faugère I, 211, CVI / Havet VI.44 / Brunschvicg 132 / Tourneur p. 179-2 / Le Guern 45 / Maeda II p. 182 / Lafuma 49 / Sellier 82

 

 

 

César était trop vieil, ce me semble, pour s’aller amuser à conquérir le monde. Cet amusement était bon à Auguste ou à Alexandre. C’étaient des jeunes gens, qu’il est difficile d’arrêter. Mais César devait être plus mûr.

 

 

 

Réflexion d’ordre historique sans doute inspirée par Montaigne, qui réduit les conquêtes des grands hommes de l’Antiquité à des amusements, symboles de la vanité des actions humaines.

 

Vieil : forme ancienne, que l’on trouve chez Montaigne. La réflexion proposée ici par Pascal pourrait se trouver dans les Essais, et c’est peut-être pour faire sentir qu’il s’agit d’une sorte de pastiche que Pascal a employé cette forme de l’adjectif plutôt que vieux.

 

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Fragment connexe

 

Prophéties VIII (Laf. 500, Sel. 737). Beau de voir des yeux de la foi l’histoire d’Hérode, de César.

 

Mots-clés : AlexandreAmusementAugusteCésarJeunesseMaturité.