Fragment Commencement n° 12 / 16 – Papier original : RO 25-1
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Commencement n° 222 p. 79 / C2 : p. 104
Éditions savantes : Faugère II, 387 / Havet XXIV.3 bis / Brunschvicg 189 / Tourneur p. 226-4 / Le Guern 151 / Lafuma 162 / Sellier 194
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Transcription savante (origine : Recueil des originaux)
Commencer par plaindre les incredules ils sont assez malheureux par leur condition il ne les faudroit injurier 1 qu’au cas que cela servist 2 mais cela leur nuit. ---------- |
Notes
1 Les Copies C1 et C2 transcrivent « crier ».
2 C1 : « servit » ; C2 : « servist [=servît] » ; Fau : « servit » ; Havet : « servît » ; Br : « servît » ; T : « servit » ; Laf : « servît » ; LG : « servît » ; Sel : « servît ».
Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe
Ce fragment n’a pas été retenu dans l’édition de Port-Royal.
La copie Périer le reproduit p. 118 : (en rouge : différences par rapport aux Copies C1 et C2)
Commencer par plaindre les incrédules ; ils sont assez malheureux par leur condition, il ne les faudrait injurier qu’en cas que cela servit, mais cela leur nuit.
Elle corrige le texte des Copies par rapport au manuscrit original, ce qui suppose que Louis Périer a relu le texte directement sur l’original.
1er éditeur : le père Pierre Nicolas Desmolets (1728) p. 309 :
Commencer par plaindre les incrédules, ils sont assez malheureux par leur condition. Il ne les faudroit injurier qu’au cas que cela servît, mais cela leur nuit.
Il a été publié par J.-A.-N.Condorcet (1776), article IX, n° 4 :
Commencez par plaindre les incrédules ; ils sont assez malheureux par leur condition, il ne les faudrait injurier qu’en cas que cela servît, mais cela leur nuit.
puis par Ch. Bossut (1779), p. 331, t. II, partie II, article XVII, n° 4 :
Commencez par plaindre les incrédules. Ils sont assez malheureux . Il ne faudrait les injurier qu’au cas que cela servît. Mais cela leur nuit.
et par A. Renouard (1812), p. 150, partie II, article XVII, n° IV :
Commencez par plaindre les incrédules : ils sont assez malheureux . Il ne faudroit les injurier qu’au cas que cela servît ; mais cela leur nuit.