Fragment Fausseté des autres religions n° 13 / 18  – Papier original : RO 465-2

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Fausseté n° 271 p. 109 / C2 : p. 134

Éditions de Port-Royal : Chap. II - Marques de la véritable religion : 1669 et janvier 1670 p. 19-20 / 1678 n° 2 p. 18

Éditions savantes : Faugère II, 141, III / Havet XI.2 bis / Brunschvicg 433 / Tourneur p. 247-6 / Le Guern 201 / Lafuma 215 / Sellier 248

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Transcription diplomatique (les additions sont signalées en couleur orange)

 

 

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   peti tesse Et

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     delV n 1 Etde

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Aprezauoir    entendu    toute la nature  delhomme

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                                                                                  ++ 2

                                        qui la connue quelaChrestien 3

 

1 Le manuscrit porte l’un et non l’une. La plupart des éditeurs modernes éditent l’une. La lecture de l’une et de l’autre se justifie par des raisons d’accord grammatical avec grandeur et petitesse. La leçon de l’un et de l’autre serait soutenable à condition d’entendre l’un et l’autre comme des neutres.

2 La position de ce renvoi peut s’expliquer par le fait que Pascal n’avait plus la place d’y ajouter un commentaire. En fait, ce qui a été écrit dans la marge vient logiquement à la suite de la phrase précédente et non de la dernière (c’est pour cela que nous le considérons comme un ajout). Il aurait dû écrire le renvoi à droite du mot nature et non au-dessus de chrestien[ne].

3 Pascal n’a pas eu la place d’écrire chrestienne. La dernière lettre se termine comme un n, mais peut-être faut-il interpréter la courbure du deuxième jambage du n comme la finale -nne. C’est d’ailleurs l’interprétation de Z. Tourneur, d’autant que Chrestien est bien précédé de l’article la et non de le.