Fragment Fondement n° 9 / 21 – Papier original : RO 45-7
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Fondement n° 285 p. 117 v° / C2 : p. 144
Éditions de Port-Royal : Chap. XVIII - Dessein de Dieu de se cacher aux uns, et de se découvrir aux autres : 1669 et janvier 1670 p. 145 / 1678 n° 24 p. 143
Éditions savantes : Faugère II, 116, VI / Havet XX.19 / Brunschvicg 566 / Tourneur p. 251-5 / Le Guern 217 / Lafuma 232 / Sellier 264
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. XVIII - Dessein de Dieu de se cacher aux uns, et de se découvrir aux autres : 1669 et janvier 1670 p. 145 / 1678 n° 24 p. 143 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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On n’entend rien aux ouvrages de Dieu si on ne prend pour principe qu’il a voulu aveugler les uns et éclaircir les autres. |
1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
2 Cette différence provient des Copies C1 et C2.
3 Le texte, proposé dans l’édition préoriginale de 1669, était celui des Copies :
« On n’entend rien aux ouvrages de Dieu, si on ne prend pour principe, qu’il a voulu aveugler les uns, et éclairer les autres. ».
Le Comité a supprimé « a voulu » et a ajouté « qu’il » dans l’édition de janvier 1670.
L’expression « qu’il », qui avait été ajoutée en 1670, a été supprimée dans l’édition de 1678, ce qui donne : « On n’entend rien aux ouvrages de Dieu, si on ne prend pour principe qu’il aveugle les uns et éclaire les autres. »
Commentaire
Le verbe a voulu a pu sembler attribuer à Dieu une volonté positive de tromper les hommes, ce qui a entraîné la suppression de cette expression osée dans l’édition de Port-Royal. Il est difficile de dire si la suppression a été faite par l’une des personnes consultées à qui l’on avait prêté un exemplaire de l’état primitif de l’impression, ou par une précaution tardive des éditeurs.