Fragment Grandeur n° 1 / 14 – Papier original : RO 229-6
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Grandeur n° 142 p. 37 bis / C2 : p. 57
Éditions savantes : Faugère I, 203, LXXV / Havet XXV.11 / Brunschvicg 342 / Tourneur p. 194-2 / Le Guern 96 / Lafuma 105 / Sellier 137
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Bibliographie ✍
BUSSON Henri, La religion des classiques (1660-1680), Paris, P.U.F., 1948, p. 121 sq., sur l'homme-machine. DESCARTES René, Discours de la méthode, V, § 9. GUSDORF Georges, La révolution galiléenne, I, Paris, Payot, 1969, p. 225 sq., et II, p. 148 sq. SIMON Gérard, “Les machines au XVIIe siècle”, Revue des sciences humaines, 186-187, 1982-3, p. 9-31. TOCANNE Bernard, L’idée de nature en France dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Contribution à l’histoire de la pensée classique, Paris, Klincksieck, 1978, p. 48. |
✧ Éclaircissements
Si un animal faisait par esprit ce qu’il fait par instinct, et s’il parlait par esprit ce qu’il parle par instinct pour la chasse et pour avertir ses camarades que la proie est trouvée ou perdue, il parlerait bien aussi pour des choses où il a plus d’affection, comme pour dire : rongez cette corde qui me blesse et où je ne puis atteindre.
♦ La doctrine des animaux-machines et le problème de l’âme des bêtes
La théorie qui assimile les animaux à des machines, qui prend corps avec le progrès de la physique mécaniste, fait l’objet de grandes discussions au XVIIe siècle, dans le monde comme parmi les savants. Voir Pillorget René et Suzanne, France baroque, France classique, Dictionnaire, II, article Automatisme des bêtes, coll. Bouquins, Paris, Robert Laffont, 1995.
On se demande s’il faut accorder une âme aux bêtes, ou si leur organisme se réduit à un ensemble de pièces automatisé et finalisé, réglé sur les sollicitations du milieu et fonctionnant à la manière des machines automates. Voir Taton René (dir.), Histoire générale des Sciences, II, La Science moderne (de 1450 à 1800), Paris, P.U.F., 1969, p. 386 sq.
Simon Gérard, “Les machines au XVIIe siècle”, Revue des sciences humaines, 186-187, 1982-3, p. 9-31. L’idée que les rouages de la machine peuvent servir à penser les organes du vivant explique l’apparition de l’idée de l’animal-machine : p. 17 sq.
Gusdorf Georges, La révolution galiléenne, I, Paris, Payot, 1969, p. 225 sq., et II, p. 148 sq. Sur le modèle épistémologique de l’animal-machine.
Tocanne Bernard, L’idée de nature en France dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Contribution à l’histoire de la pensée classique, Paris, Klincksieck, 1978, p. 48. L’organisme animal est réduit à une machine statique, hydraulique et pneumatique dotée d’appuis et de leviers, qui sont les os. Les muscles sont assimilés à des cordes, le cœur et les poumons à des pompes. Les vaisseaux sont des canaux.
Busson Henri, La religion des classiques (1660-1680), Paris, P.U.F., 1948, p. 121 sq., sur l’homme machine. La théorie de l’animal-machine implique qu’on refuse aux bêtes leurs facultés, pour réduire leur fonctionnement corporel à des effets de l’étendue, mouvement, figure qui composent des leviers, des cordes et des poulies, des tuyaux remplis de liqueurs : p. 124. Claude Perrault, Mécanique des animaux, 1680 : p. 124 sq.
C’est Descartes qui a formulé cette théorie dans les termes les plus nets, qui ont eu le plus de retentissement. Voir sur ce point, qui marque la différence entre l’homme et l’animal, Discours V, AT VI, p. 57-59, Alquié I, p. 629-631, Discours, éd. Gilson minor, p. 122 sq. Le développement est dirigé contre les arguments de Montaigne en faveur de l’intelligence des bêtes dans l’Apologie de Raymond Sebond. La thèse de Montaigne est que nous devrions dire que les bêtes ont moins de raison que nous, mais non pas qu’elles en sont complètement dépourvues. Il insiste sur le fait qu’il y a moins de différence entre les animaux les plus intelligents et les hommes les plus stupides qu’entre les hommes les plus stupides et les plus intelligents.
Descartes René, Discours de la méthode, V, § 9. « J’avais expliqué assez particulièrement toutes ces choses dans le traité que j’avais eu ci-devant dessein de publier. Et ensuite j’y avais montré quelle doit être la fabrique des nerfs et des muscles du corps humain, pour faire que les esprits animaux étant dedans aient la force de mouvoir ses membres, ainsi qu’on voit que les têtes, un peu après être coupées, se remuent encore et mordent la terre nonobstant qu’elles ne soient plus animées... »
« J’avais expliqué assez particulièrement toutes ces choses dans le traité que j’avais eu ci-devant dessein de publier. Et ensuite j’y avais montré quelle doit être la fabrique des nerfs et des muscles du corps humain, pour faire que les esprits animaux étant dedans aient la force de mouvoir ses membres, ainsi qu’on voit que les têtes, un peu après être coupées, se remuent encore et mordent la terre nonobstant qu’elles ne soient plus animées ; quels changements se doivent faire dans le cerveau pour causer la veille, et le sommeil, et les songes ; comment la lumière, les sons, les odeurs, les goûts, la chaleur, et toutes les autres qualités des objets extérieurs y peuvent imprimer diverses idées, par l’entremise des sens ; comment la faim, la soif, et les autres passions intérieures y peuvent aussi envoyer les leurs ; ce qui doit y être pris pour le sens commun où ces idées sont reçues, pour la mémoire qui les conserve, et pour la fantaisie qui les peut diversement changer et en composer de nouvelles, et, par même moyen, distribuant les esprits animaux dans les muscles, faire mouvoir les membres de ce corps en autant de diverses façons, et autant à propos des objets qui se présentent à ses sens et des passions intérieures qui sont en lui, que les nôtres se puissent mouvoir sans que la volonté les conduise : ce qui ne semblera nullement étrange à ceux qui, sachant combien de divers automates, ou machines mouvantes, l’industrie des hommes peut faire, sans y employer que fort peu de pièces, à comparaison de la grande multitude des os, des muscles, des nerfs, des artères, des veines, et de toutes les autres parties qui sont dans le corps de chaque animal, considéreront ce corps comme une machine, qui, ayant été faite des mains de Dieu, est incomparablement mieux ordonnée et a en soi des mouvements plus admirables qu’aucune de celles qui peuvent être inventées par les hommes. Et je m’étais ici particulièrement arrêté à faire voir que s’il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d’un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n’aurions aucun moyen pour reconnaître qu’elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que s’il y en avait qui eussent 1a ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître qu’elles ne seraient point pour cela de vrais hommes : dont le premier est que jamais elles ne pourraient user de paroles ni d’autres signes en les composant, comme nous faisons pour déclarer aux autres nos pensées : car on peut bien concevoir qu’une machine soit tellement faite qu’elle profère des paroles, et même qu’elle en profère quelques unes à propos des actions corporelles qui causeront quelque changement en ses organes, comme, si on la touche en quelque endroit, qu’elle demande ce qu’on lui veut dire ; si en un autre, qu’elle crie qu’on lui fait mal, et choses semblables ; mais non pas qu’elle les arrange diversement pour répondre au sens de tout ce qui se dira en sa présence, ainsi que les hommes les plus hébétés peuvent faire. Et le second est que, bien qu’elles fissent plusieurs choses aussi bien ou peut-être mieux qu’aucun de nous, elles manqueraient infailliblement en quelques autres, par lesquelles on découvrirait qu’elles n’agiraient pas par connaissance, mais seulement par la disposition de leurs organes : car, au lieu que la raison est un instrument universel qui peut servir en toutes sortes de rencontres, ces organes ont besoin de quelque particulière disposition pour chaque action particulière ; d’où vient qu’il est moralement impossible qu’il y en ait assez de divers en une machine pour la faire agir en toutes les occurrences de la vie de même façon que notre raison nous fait agir. Or, par ces deux mêmes moyens, on peut aussi connaître la différence qui est entre les hommes et les bêtes. Car c’est une chose bien remarquable qu’il n’y a point d’hommes si hébétés et si stupides, sans en excepter même les insensés, qu’ils ne soient capables d’arranger ensemble diverses paroles, et d’en composer un discours par lequel ils fassent entendre leurs pensées ; et qu’au contraire il n’y a point d’autre animal, tant parfait et tant heureusement né qu’il puisse être, qui fasse le semblable. Ce qui n’arrive pas de ce qu’ils ont faute d’organes : car on voit que les pies et les perroquets peuvent proférer des paroles ainsi que nous, et toutefois ne peuvent parler ainsi que nous, c’est-à-dire en témoignant qu’ils pensent ce qu’ils lisent ; au lieu que les hommes qui étant nés sourds et muets sont privés des organes qui servent aux autres pour parler, autant ou plus que les bêtes, ont coutume d’inventer d’eux-mêmes quelques signes, par lesquels ils se font entendre à ceux qui étant ordinairement avec eux ont loisir d’apprendre leur langue Et ceci ne témoigne pas seulement que les bêtes ont moins de raison que les hommes, mais qu’elles n’en ont point du tout : car on voit qu’il n’en faut que fort peu pour savoir parler ; et d’autant qu’on remarque de l’inégalité entre les animaux d’une même espèce, aussi bien qu’entre les hommes, et que les uns sont plus aisés à dresser que les autres, il n’est pas croyable qu’un singe ou un perroquet qui serait des plus parfait de son espèce n’égalât en cela un enfant des plus stupides, ou du moins un enfant qui aurait le cerveau troublé, si leur âme n’était d’une nature toute différente de la nôtre. Et on ne doit pas confondre les paroles avec les mouvements naturels, qui témoignent les passions, et peuvent être imités par des machines aussi bien que par les animaux ; ni penser, comme quelques anciens, que les bêtes parlent, bien que nous n’entendions pas leur langage. Car s’il était vrai, puisqu’elles ont plusieurs organes qui se rapportent aux nôtres, elles pourraient aussi bien se faire entendre à nous qu’à leurs semblables. C’est aussi une chose fort remarquable que, bien qu’il y ait plusieurs animaux qui témoignent plus d’industrie que nous en quelques unes de leurs actions, on voit toutefois que les mêmes n’en témoignent point du tout en beaucoup d’autres : de façon que ce qu’ils font mieux que nous ne prouve pas qu’ils ont de l’esprit, car à ce compte ils en auraient plus qu’aucun de nous et feraient mieux en toute autre chose ; mais plutôt qu’ils n’en ont point, et que c’est la nature qui agit en eux selon la disposition de leurs organes : ainsi qu’on voit qu’un horloge, qui n’est composé que de roues et de ressorts, peut compter les heures et mesurer le temps plus justement que nous avec toute notre prudence. »
Descartes, Lettre au marquis de Newcastle du 23 novembre 1646, Œuvres, éd. Alquié III, p. 695-696. « Pour ce qui est de l’entendement ou de la pensée que Montaigne et quelques autres attribuent aux bêtes, je ne puis être de leur avis... »
« Pour ce qui est de l’entendement ou de la pensée que Montaigne et quelques autres attribuent aux bêtes, je ne puis être de leur avis. Ce n’est pas que je m’arrête à ce qu’on dit, que les hommes ont un empire absolu surtout les autres animaux, car j’avoue qu’il y en a de plus forts que nous, et crois qu’il y en peut aussi avoir qui aient des ruses naturelles, capables de tromper les hommes les plus fins. Mais je considère qu’ils ne nous imitent ou surpassent qu’en celles de nos actions qui ne sont point conduites par notre pensée […]. Je sais bien que les bêtes dont beaucoup de choses mieux que nous, mais je ne m’en étonne pas ; car cela même sert à prouver qu’elles agissent naturellement et par ressorts, ainsi qu’une horloge, laquelle montre bien mieux l’heure qu’il est, que notre jugement ne nous l’enseigne. Et sans doute que, lorsque les hirondelles viennent au printemps, elles agissent en cela comme des horloges. Tout ce que fons les mouches à miel est de même nature, et l’ordre que tiennent les grues en volant, et celui qu’observent les singes en se battant, s’il est vrai qu’ils en observent quelqu’un, et enfin l’instinct d’ensevelir leurs morts, n’est pas plus étrange que celui des chiens et des chats, qui grattent la terre pour ensevelir leurs excréments, bien qu’ils ne les ensevelissent presque jamais : ce qui montre qu’ils ne le font que par instinct, et sans y penser. On peut seulement dire que, bien que les bêtes ne fassent aucune action qui nous assurent qu’elles pensent, toutefois, à cause que les organes de leurs corps ne sont pas fort différents des nôtres, on peut conjecturer qu’il y a quelque pensée jointe à ces organes, ainsi que nous expérimentons en nous, bien que la leur soit beaucoup moins parfaite. A quoi je n’ai rien à répondre, sinon que, si elles pensaient ainsi que nous, elles auraient une âme immortelle aussi bien que nous ; ce qui n’est pas vraisemblable, à cause qu’il n’y a point de raison pour le croire de quelques animaux, sans le croire de tous, et qu’il y en a plusieurs trop imparfaits pour pouvoir croire cela d’eux, comme sont les huîtres, les éponges, etc. »
Lettre de Descartes à Reneri pour Pollot d’avril ou mai 1638, Correspondance, éd. Adam et Milhaud, II, p. 239-241 ; Œuvres, éd. Alquié II, p. 54-57. Sur la ressemblance « qui est entre la plupart des actions des bêtes et les nôtres ».
La lettre de Descartes à Mersenne du 30 juillet 1640, Œuvres, éd. Alquié II, p. 249.
« Pour les bêtes brutes, nous sommes si accoutumés à nous persuader qu’elles sentent ainsi que nous, qu’il est malaisé de nous défaire de cette opinion. Mais si nous étions aussi accoutumés à voir des automates, qui imitassent parfaitement toutes celles de nos actions qu’ils peuvent imiter, et à ne les prendre que pour des automates, nous ne douterions aucunement que tous les animaux sans raison ne fussent aussi des automates ».
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Sur la physiologie générale de Descartes, et l’animal-machine, voir Pichot André, Histoire de la notion de vie, p. 349 sq.
Le Guern Michel, Pascal et Descartes, Paris, Nizet, 1971, p. 141. Le Discours de la méthode sur les animaux-machines.
♦ Port-Royal et les animaux-machines
Le milieu de Port-Royal est sensible à cette doctrine. Voir ce que dit Nicolas Fontaine sur les discussions qui se tiennent parmi les Messieurs de Port-Royal sur ce sujet, Mémoires ou histoire des solitaires de Port-Royal, éd. Pascale Thouvenin, Paris, Champion, 2001, p. 595 :
« Combien aussi s’éleva-t-il de petites agitations dans ce désert touchant les sciences humaines de la philosophie et les nouvelles opinions de M. Descartes ? Comme M. Arnauld dans ses heures de relâche s’en entretenait avec ses amis plus particuliers, insensiblement cela se répandit partout, et cette solitude dans les heures d’entretien ne retentissait plus que de ces discours. Il n’y avait guère de solitaire qui ne parlât d’automate. On ne faisait plus une affaire de battre un chien, on lui donnait fort indifféremment des cours de bâton, et on se moquait de ceux qui plaignaient ces bêtes, comme si elles eussent senti de la douleur. On disait que c’étaient des horloges ; que ces cris qu’elles faisaient quand on les frappait n’était que le bruit d’un petit ressort qui avait été remué, mais que tout cela était sans sentiment. On clouait de pauvres animaux sur des ais par les quatre pattes pour les ouvrir tout en vie et voir la circulation du sang, qui était encore là une grande matière d’entretien ».
Fontaine et Sacy réprouvent du reste ces expériences.
Bouillier Francisque, Histoire de la philosophie cartésienne, I, p. 147 sq. Port-Royal sur l’automatisme ; Pascal est de l’avis de Descartes : p. 156. La Logique : p. 156. ✍
Pascal oppose fortement la pensée de l’homme à l’activité purement mécanique des animaux dans la Préface au traité du vide, Mesnard Jean, OC II, p. 781-782 :
« N’est-ce pas indignement traiter la raison de l’homme, et la mettre en parallèle avec l’instinct des animaux, puisqu’on en ôte la principale différence, qui consiste en ce que les effets du raisonnement augmentent sans cesse, au lieu que les autres demeurent toujours dans un état égal ? Les ruches des abeilles étaient aussi bien mesurées il y a mille ans qu’aujourd’hui, et chacune d’elles forme cet hexagone aussi exactement la première fois que la dernière. Il en est de même de tout ce que les animaux produisent par ce mouvement occulte. La nature les instruit à mesure que la nécessité les presse ; mais cette science fragile se perd avec les besoins qu’elles en ont. Comme ils la reçoivent sans étude, ils n’ont pas le bonheur de la conserver ; et toutes les fois qu’elle leur est donnée, elle leur est nouvelle, puisque, la nature n’ayant pour objet que de maintenir les animaux dans un ordre de perfection bornée, elle leur inspire cette science nécessaire toujours égale, de peur qu’ils ne tombent dans le dépérissement, et ne permet pas qu’ils y ajoutent, de peur qu’ils ne passent les limites qu’elle leur a prescrites. Il n’en est pas de même de l’homme, qui n’est produit que pour l’infinité. Il est dans l’ignorance au premier âge de sa vie ; mais il s’instruit sans cesse dans son progrès : car il tire avantage non seulement de sa propre expérience, mais encore de celle de ses prédécesseurs, parce qu’il conserve toujours dans sa mémoire les connaissances qu’il s’est une fois acquises, et que celles des anciens lui sont toujours présentes dans les livres qu’ils en ont laissés. Et comme il conserve ces connaissances, il peut aussi les augmenter facilement ; de sorte que les hommes sont aujourd’hui en quelque sorte dans le même état où se trouveraient ces anciens philosophes, s’ils pouvaient avoir vieilli jusques à présent, en ajoutant aux connaissances qu’ils avaient celles que leurs études leur auraient pu acquérir à la faveur de tant de siècles. ».
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Arnauld Antoine et Nicole Pierre, La logique ou l’art de penser, I, VII (éd. de 1683), éd. Clair et Girbal, Paris, Presses Universitaires de France, 1965, p. 62 sq., et III, XIII, p. 225 sq.
Tavenaux René, La vie quotidienne des jansénistes, Paris, Hachette, 1973, p. 62-63.
Busson Henri, La pensée religieuse française de Charron à Pascal, p. 188 sq.
Gouhier Henri, B. Pascal. Conversion et apologétique, p. 185.
Goldmann Lucien, Le Dieu caché, Paris, Gallimard, 1959, p. 251 sq.