Fragment hors Copies RO 393-1 r° / v°

Éditions modernes : Faugère I, 101 ; II, 295, XXVI / Havet XXV.207 et 98 / Brunschvicg 75 et 636 / Tourneur p. 57-1 / Le Guern 744 / Lafuma 960 et 961 / Sellier 795

 

Avertissement : nous présentons les textes barrés verticalement par Pascal sur un fond bleuté plus foncé.

 

 

Part. I. L. 2. C. I. S. 4.

Conjecture : il ne sera pas difficile de faire descendre encore d’un degré et de la faire paraître ridicule.

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Car pour l’examiner en elle même

Car Qu’y a‑t‑il de plus absurde que de dire que des corps inanimés ont des passions, des craintes, des horreurs, des désirs ? Que des corps inanimés insensibles, morts, et qui plus sans vie, et même incapables de vie, aient des passions qui présupposent une âme au moins sensitive pour les recevoir ? De plus, pourquoi est-ce qu’ils ont de l’ que[l] est l’objet de leur, assigne-t-on de cette de cette horreur on dit que c’est que fût le vide ? Qu’il y a qu’y a‑t‑il dans le vide qui leur puisse faire peur ? Il n’y a rien du tout, un espace. Ils ont donc peur de rien Qu’y a‑t-il de plus bas et de plus ridicule ? Ce

Ce n’est pas tout, leur horreur serait sans effet s’ils n’avaient des forces pour l’exécuter, aussi on leur en assigne et de très puissantes. On dit que non seulement ils ont peur du vide, mais qu’ils ont faculté de l’éviter se mouvoir pour l’éviter [On prétend] qu’ils aient en eux-mêmes un principe de mouvement pour éviter le vide.

Ont‑ils des bras, des jambes, des muscles, des nerfs ?

Si ne marque pas l’indifférence.

Malachie.

Isaïe.

Isaïe. Si volueritis, etc.

In quacumque die.

 

 

 

Notes préparatoires à la Préface au Traité du vide. Ce fragment n’est pas encore analysé.