Fragment hors Copies – RO 397-1 r° / v°
Éditions modernes : Faugère I, 305, VI / Havet Prov. 397 et 398 p. 298-299 / Brunschvicg 921 et 362 / Tourneur p. 40-2 / Le Guern 745 / Lafuma 962 / Sellier 796
Avertissement : nous présentons les textes barrés verticalement par Pascal sur un fond bleuté plus foncé.
Qu’avez-vous gagné en m’accusant de railler des choses saintes ? Vous ne gagnerez pas plus en m’accusant d’imposture. ------- Je n’ai point tout dit, vous le verrez bien. ------- |
Vous me menacez.
Je ne suis point hérétique, je n’ai point soutenu les cinq propositions. Vous le dites, et ne le prouvez pas. Je dis que vous avez dit cela, et je le prouve.
Ex senatusconsultis et plebiscitis. Demander des passages pareils. -------
Puisque vous n’avez touché que cela, c’est approuver tout le reste. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Je suis bien aise que vous publiez la même chose que moi.
Calomnier, haec est magna caecitas N’en Le défendre Elidere. Caramuel. ------- Les grands seigneurs se divisent dans les guerres civiles. Et ainsi vous dans la guerre civile des hommes. ------- |
Je veux vous le dire à vous-mêmes afin que cela ait plus de force. ------- Ceux qui examinent les livres, je suis sûr de leur approbation. Mais ceux qui ne lisent que les titres, et ceux-là sont le plus grand nombre, ceux-là pourraient croire sur votre parole. |
Me causam fecit. ------- |
Ce n’est pas que je ne vois combien vous êtes embarrassés, car si vous vouliez vous dédire cela serait fait, mais, etc. ------- |
Les saints subtilisent pour se trouver criminels et accuser leurs meilleures actions, et ceux‑ci subtilisent pour excuser les plus méchantes. -------
Ne prétendez pas que ceci se passe en dispute. On fera imprimer vos ouvrages entiers, et en français : ------- Un bâtiment également beau par dehors, mais sur un mauvais fondement, les païens sages le bâtissaient, et le diable trompe les hommes par cette ressemblance apparente, fondée sur le fondement le plus différent.
Je prie qu’on me fasse la justice de ne plus les croire sur leur parole. ------- Jamais homme n’a eu si bonne cause que moi, et jamais d’autres n’ont donné si belle prise que vous. ------- Les gens du monde ne croient pas être dans les bonnes voies. ------- Plus ils marquent de faiblesse ------- Vous dites que je suis hérétique. Cela est‑il permis ? Et si vous ne craignez pas que les hommes ne rendent point de justice, ------- Vous sentirez la force de la vérité et vous lui céderez. ------- Il faudrait obliger le monde à vous croire sur peine de péché mortel. Elidere. ------- C’est péché de croire témérairement les médisances. ------- Non credebat temere calumniatori. Saint Augustin. ------- Fecitque cadendo undique me cadere par la maxime de la médisance. ------- Il y a quelque chose de surnaturel en un tel aveuglement. Digna necessitas. ------- Je suis seul contre trente mille ? Point. Gardez, vous la Cour, Je ne mérite pas de défendre la religion, mais vous ne méritez pas de défendre l’erreur. Et j’espère que Dieu par sa miséricorde, n’ayant pas égard au mal qui est en moi et ayant égard ------- Mentiris impudentissime. ------- 2 ------- 340, 23. L’heur des méchants. ------- Doctrina sua noscetur vir. ------- 66. Labor mendacii. 80. Aumône. Fausse piété, double péché.
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Notes préparatoires aux Provinciales. Ce fragment n’est pas encore analysé.