Dossier de travail - Fragment n° 19 / 35  – Papier original : RO 487-1

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 16 p. 195 / C2 : p. 6-7

Éditions de Port-Royal : Chap. XXI - Contrarietez estonnantes : 1669 et janvier 1670 p. 168-169  /

1678 n° 2 p. 165-166

Éditions savantes : Faugère II, 88, XX / Havet VIII.10 / Brunschvicg 437 / Tourneur p. 303-3 / Le Guern 380 / Lafuma 401 / Sellier 20

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Transcription diplomatique (les additions sont signalées en couleur orange)

 

-------                                                                                    JquJncerti tude

    ns  Sou haittons    la uerité    Et ne  trouuons   en ns que men tenebre ,   ou mensonge

     ns    recherchons  le   bonheur    Et  netrouuons  que   misere    Et mort

   ns  Sommes    Jncapables   dene  pas  Souhaitter   lauerité  Et  le bonheur  Et Sommes Jncapables

    ny deCertitude 1   ni de  bonheur

Ce desir ns estlaissé tant pour ns punir  que pr ns faireSentir d ou nous Sommes tombez 2 3

 

 

1 Z. Tourneur édite « Ceritude » (probablement une coquille).

2 Z. Tourneur signale que la lecture de ce dernier mot est douteuse : . Z. Tourneur hésite entre un b (tombez) et un d. Le début du mot pourrait se lire « Efon ». Peut-être pensait-il au mot « Efondrez » (c’est d’ailleurs la leçon que propose A. Molinier). Dans ce cas Pascal aurait dû écrire « d’où nous nous sommes effondrés ». Les Copies transcrivent « tombez ».

3 Cette phrase a été écrite dans une encre plus claire.