Fragment Preuves de Jésus-Christ n° 11 / 24 – Papier original : RO 53-1
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Preuves de J.-C. n° 340 p. 157 v° à 161 / C2 : p. 189 à 191
Éditions de Port-Royal : Chap. XIV - Jésus-Christ : 1669 et janvier 1670 p. 107-110 / 1678 n° 1 p. 107-110
Éditions savantes : Faugère II, 330, XLI / Havet XVII.1 / Brunschvicg 793 / Tourneur p. 277-6 / Le Guern 290 / Lafuma 308 / Sellier 339
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Tout l’éclat des grandeurs n’a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l’esprit.
Lustre : voir Jungo Michel, Le vocabulaire de Pascal, p. 66. Lustre au sens d’éclat est en train de passer au sens de lampadaire. Le mot va vieillir et disparaître. Port-Royal le remplace par grandeur. Et selon Jungo « une autre fois, lustre tombe ».
Mersenne, Questions théologiques, Question XIV, éd. Pessel, p. 267 sq. Corollaire, p. 268 sq., sur les avantages des savants sur les ignorants “car étant déjà détachés des sens, et des choses corruptibles, il leur est beaucoup plus aisé de s’élever, et de s’unir à Dieu”.
Saint Bernard de Clairvaux, L’amour de Dieu, VII, 17, éd. F. Callerot, J. Christophe, M. I. Huille, P. Verdeyen, p. 114. « Quid namque de corporibus ad spiritus ? Nec illa sane spiritualibus, nec isti e regione refici corporaliubus queunt » ; « Ni les corps ne peuvent être restaurés par des réalités spirituelles, ni inversement l’esprit ne peut se nourrir de choses corporelles ».