Fragment Preuves de Jésus-Christ n° 16 / 24 – Papier original : RO 53-3
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Preuves de J.-C. n° 345 p. 161 v° / C2 : p. 192-193
Éditions de Port-Royal : Chap. XVI - Diverses preuves de Jésus-Christ : 1669 et janvier 1670 p. 131 / 1678 n° 6 p. 130-131
Éditions savantes : Faugère II, 321, XVII / Havet XIX.4 bis / Brunschvicg 639 / Tourneur p. 280-2 / Le Guern 295 / Lafuma 314 / Sellier 345
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. XVI - Diverses preuves de Jésus-Christ : 1669 et janvier 1670 p. 131 / 1678 n° 6 p. 130-131 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
[Preuves de Jésus-Christ 8 - Laf. 305, Sel. 336] 3
|
Quand Nabuchodonosor emmena le peuple, de peur qu’on ne crût que le sceptre fût ôté de Juda il leur fut dit auparavant qu’ils y seraient peu, et qu’ils y seraient, et qu’ils seraient rétablis. ------- Ils furent toujours consolés par les prophètes, leurs rois continuèrent. Mais la seconde destruction est sans promesse de rétablissement, sans prophètes, sans roi, sans consolation, sans espérance, parce que le sceptre est ôté pour jamais.
|
1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
2 « Mais n’ont ils pas été presqu’au même état au temps de la captivité ? Non. Le sceptre ne fût point interrompu par la captivité de Babylone, à cause que le retour était promis, et prédit. »
3 « Ce n’est pas avoir été captif que de l’avoir été avec assurance d’être délivré dans soixante-dix ans. Mais maintenant ils le sont sans aucun espoir. »
Les Portefeuilles Vallant ont conservé une copie du travail, p. 49 v°, préparatoire à l’édition : voir cette étude dans Preuves de Jésus-Christ 8.