Fragment Misère n° 19 / 24 – Papier original : RO 73-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Misère n° 98 p. 21 / C2 : p. 40
Éditions de Port-Royal : Chap. XXIX - Pensées Morales : 1669 et janv. 1670 p. 284 / 1678 n° 29 p. 281
Éditions savantes : Faugère II, 42, note / Brunschvicg 165 bis / Tourneur p. 186-5 / Le Guern 66 / Maeda III p. 133 / Lafuma 70 / Sellier 104
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. XXIX - Pensées Morales : 1669 et janv. 1670 p. 284 / 1678 n° 29 p. 281
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Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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Si notre condition était véritablement heureuse, il ne faudrait pas nous divertir d’y penser. Transcription des Copies : Si notre condition était véritablement heureuse il ne faudrait pas nous advertir d’y penser.
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
Commentaire
Le Comité a retenu ce texte, mais il a corrigé le texte de la Copie, remplaçant advertir par divertir, conformément au texte du papier original.
Il semble que cette correction suppose que les éditeurs sont remontés à l’original. Mais cela n’a peut-être pas été nécessaire. En effet, un texte similaire existe dans le papier RO 415-1 (Laf. 889, Sel. 445). Ce texte a été transcrit correctement dans les Copies, en particulier dans C1 p. 463 v° : « In omnibus requiem quaesivi. Si nostre condition estoit veritablement heureuse il ne nous faudroit pas divertir d’y penser pour nous rendre heureux. »
On notera par ailleurs que la Copie C1, qui est réputée avoir servi au Comité, n’a pas été corrigée.