Fragment Morale chrétienne n° 1 / 25 – Papier original : RO 412-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Morale n° 361 p. 177 / C2 : p. 209
Éditions de Port-Royal : Chap. III - Veritable Religion prouvée par les contrarietez : 1669 et janvier 1670 p. 43 / 1678 n° 16 p. 45-46
Éditions savantes : Faugère II, 145, X / Havet XII.13 / Brunschvicg 537 / Tourneur p. 290-1 / Le Guern 332 / Lafuma 351 / Sellier 383
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. III - Véritable Religion prouvée par les contrariétés qui sont dans l’homme, et par le péché originel : 1669 et janvier 1670 p. 43 / 1678 n° 16 p. 45-46 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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Le christianisme est étrange : il ordonne à l’homme de reconnaître qu’il est vil et même abominable, et lui ordonne de vouloir être semblable à Dieu. Sans un tel contrepoids cette élévation le rendrait horriblement vain, ou cet abaissement le rendrait horriblement abject.
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
Commentaire
En même temps : la formule précise la contradiction apparente qui obère le christianisme. Il peut n’y avoir aucune contradiction si les deux injonctions de reconnaître qu’on est vil et de vouloir être semblable à Dieu ne sont pas imposées en même temps ou sous le même rapport.