Pensées - page 221
côté de l’erreur, qu’il n’en soit aussi
arrivé de plus grand du côté de la vérité.
Par cette règle, il est clair que les
Juifs étaient obligés de croire Jésus-
Christ. Jésus-Christ leur était suspect.
Mais ses miracles étaient infiniment
plus clairs que les soupçons
que l’on avait contre lui. Il le fallait
donc croire.
9. Du temps de Jésus-Christ
les uns croyaient en lui ; les autres n’y
croyaient pas, à cause des prophéties
qui disaient, que le Messie devait
naître en Bethléem, au lieu qu’on
croyait que Jésus-Christ était né
dans Nazareth. Mais ils devaient
mieux prendre garde, s’il n’était pas
né en Bethléem. Car ses miracles étant
convaincants, ces prétendues contradictions
de sa doctrine à l’Écriture,
et cette obscurité ne les excusait pas,
mais les aveuglait.
10. Jésus-Christ guérit l’aveugle-
né, et fit quantité de miracles au
jour du sabbat. Par où il aveuglait
les Pharisiens, qui disaient qu’il fallait
juger des miracles par la doctrine.
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