L’édition de Port-Royal de 1678

 

 

Préface - page [13]

 

de bon sens ne pouvait douter,

il s’arrêta principalement au livre de

Moïse où ces vérités sont particulièrement

répandues ; et il fit voir par

un très grand nombre de circonstances

indubitables, qu’il était également

impossible que Moïse eût laissé

par écrit des choses fausses ; ou que

le peuple à qui il les avait laissées s’y

fût laissé tromper, quand même

Moïse aurait été capable d’être

fourbe.

Il parla aussi de tous les grands miracles

qui sont rapportés dans ce livre ;

et comme ils sont d’une grande conséquence

pour la Religion qui y est enseignée,

il prouva qu’il n’était pas

possible qu’ils ne fussent vrais, non

seulement par l’autorité du livre où

ils sont contenus, mais encore par

toutes les circonstances qui les accompagnent

et qui les rendent indubitables.

Il fit voir encore de quelle manière

toute la loi de Moïse était figurative :

que tout ce qui était arrivé aux Juifs

n’avait été que la figure des vérités

accomplies à la venue du Messie ; et

que le voile qui couvrait ces figures

 

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