Fragment Perpétuité n° 11 / 11 – Papier original : RO 255-2 et 255-2 v°
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Perpétuité n° 327 p. 149 / C2 : p. 179
Éditions de Port-Royal : Chap. X - Juifs : 1669 et janvier 1670 p. 88-89 / 1678 n° 21 et 17 p. 88-89
Éditions savantes : Faugère II, 362, XX / Havet XV.12 / Brunschvicg 608 / Tourneur p. 274-2 / Le Guern 272 / Lafuma 289 / Sellier 321
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. X - Juifs : 1669 et janvier 1670 p. 88-89 / 1678 n° 21 et 17 p. 88-89 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
21.
17.
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Les Juifs charnels tiennent le milieu entre les chrétiens et les païens. Les païens ne connaissent point Dieu et n’aiment que la terre, les Juifs connaissent le vrai Dieu et n’aiment que la terre, les chrétiens connaissent le vrai Dieu et n’aiment point la terre. Les Juifs et les païens aiment les mêmes biens, les Juifs et les chrétiens connaissent le même Dieu.
Les Juifs étaient de deux sortes : les uns n’avaient que les affections païennes, les autres avaient les affections chrétiennes. |
1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
Commentaire
Port-Royal a scindé le fragment en deux pensées distinctes, repérées chacune par un fleuron. Cette scission correspond à la prise en considération de la double nature des Juifs, qui ajoute une idée qui n’était pas présente dans les premières lignes.