Fragment Perpétuité n° 2 / 11 – Papier original : RO 283-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Perpétuité n° 321 p. 145 / C2 : p. 175
Éditions de Port-Royal : Chap. II - Marques de la véritable Religion : 1669 et janvier 1670 p. 25 / 1678
n° 9 p. 23-24
Éditions savantes : Faugère II, 201, XX / Havet XI.6 / Brunschvicg 614 / Tourneur p. 271-1 / Le Guern 263 / Lafuma 280 / Sellier 312
Dans l’édition de Port-Royal Chap. II - Marques de la véritable Religion : 1669 et janvier 1670 p. 25 / 1678 n° 9 p. 23-24 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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Les États périraient si on ne faisait ployer souvent les lois à la nécessité, mais jamais la religion n’a souffert cela et n’en a usé. Aussi il faut ces accommodements ou des miracles. Il n’est pas étrange qu’on se conserve en ployant, et ce n’est pas proprement se maintenir. Et encore périssent‑ils enfin entièrement. Il n’y en a point qui ait duré mille ans. Mais que cette religion se soit toujours maintenue, et inflexible, cela est divin.
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
Commentaire
Le passage de 1 000 à 1 500 vise peut-être à permettre l’inclusion du royaume de France, comme le suggère le commentaire de Havet.
Ployer : Furetière écrit « Voyez plier, c’est la même chose ». Mais plier est peut-être moins ancien.