Fragment Perpétuité n° 4 / 11 – Papier original : RO 237-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Perpétuité n° 323 p. 147 / C2 : p. 177
Éditions de Port-Royal : Chap. II - Marques de la véritable Religion : 1669 et janvier 1670 p. 25-26 / 1678 n° 11 p. 24-25
Éditions savantes : Faugère II, 201, XXI / Havet XI.7 / Brunschvicg 616 / Tourneur p. 272-1 / Le Guern 265 / Lafuma 282 / Sellier 314
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. II - Marques de la véritable Religion : 1669 et janvier 1670 p. 25-26 / 1678 n° 11 p. 24-25 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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Le Messie a toujours été cru. La tradition d’Adam était encore nouvelle en Noé et en Moïse. Les prophètes l’ont prédit depuis en prédisant toujours d’autres choses dont les événements qui arrivaient de temps en temps à la vue des hommes marquaient la vérité de leur mission, et par conséquent celle de leurs promesses touchant le Messie.
Jésus‑Christ a fait des miracles et les apôtres aussi, qui ont converti tous les païens, et par là toutes les prophéties étant accomplies le Messie est prouvé pour jamais.
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
2 « Ils ont tous dit que la loi qu’ils avaient n’était qu’en attendant celle du Messie ; que jusques-là elle serait perpétuelle, mais que l’autre durerait éternellement ; qu’ainsi leur loi ou celle du Messie dont elle était la promesse seraient toujours sur la terre. En effet elle a toujours duré ; et Jésus-Christ est venu dans toutes les circonstances prédites. ».
Commentaire
L’addition vise à rétablir un élément dont l’absence pouvait être une lacune dans le raisonnement.