Fragment Perpétuité n° 7 / 11 – Papier original : RO 214-4
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Perpétuité n° 326 p. 147-147 v° / C2 : p. 178
Éditions savantes : Faugère I, 321, VIII / Havet Prov. 214 p. 301 / Brunschvicg 867 / Tourneur p. 273-3 / Le Guern 268 / Lafuma 285 / Sellier 317
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Transcription savante (origine : Recueil des originaux)
Si l’ancienne eglise estoit dans l’erreur l’Eglise est tombéé quand elle y seroit aujourdhuy ce n’est pas de mesme car elle a toujours la maxime superieure de la tradition de la creance 1 de l’ancienne Eglise. & ainsy cette soumission & cette conformité a l’ancienne Eglise prevaut & corrige tout, mais l’ancienne eglise ne supposoit pas l’Eglise future & ne la regardoit pas comme nous supposons & regardons l’ancienne
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Note
1 P. Faugère, puis E. Havet et L. Brunschvicg : « main ». Z. Tourneur a confirmé la lecture des Copies.
Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe
Port-Royal ne conserve pas ce texte.
La copie Périer le reproduit page 122 v° : (en rouge : les différences avec les Copies C1 et C2)
Si l’Ancienne Eglise étoit dans l’Erreur. l’Eglise est tombée. Quand elle seroit aujourdhui, ce n’est pas de même, Car elle a toujours la maxime supérieure de la Tradition de la créance de l’Ancienne Eglise. Et ainsi cette soumission et cette conformité à l’ancienne Eglise prévient et corrige tout. Mais l’Ancienne Eglise ne supposoit pas l’Eglise future et ne la regardoit pas, comme nous supposons et regardons l’Ancienne.
Copie de Marie-Scolastique Le Sesne de Ménilles de Théméricourt p. 63 :
Si l’ancienne Eglise est tombée dans l’erreur, l’Eglise est tombeé, quand elle y seroit aujourdhuy, ce n’est pas de même Car elle a toujours la maxime superieure de la tradition, de la creance de l’ancienne Eglise, et ainsi cette soumission, et cette Conformité a l’ancienne Eglise prevaut et corrige tout, mais l’ancienne Eglise ne supposoit pas l’Eglise future, et ne la regardoit pas comme nous supposons et regardons l’ancienne.
On peut constater ici que la copie Théméricourt n’utilise pas la copie Périer comme source.
1er éditeur : P. Faugère (1844).
Remarque
Havet ne retient pas ce fragment dans son édition des Pensées. Mais il le donne dans son édition des Provinciales, t. 2, p. 301, sans aucune justification.