Fragment Raisons des effets n° 16 / 21 – Papier original : RO 232-2

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Raisons des effets n° 128 p. 35 v° / C2 : p. 53

Éditions de Port-Royal : Chap. XXIX - Pensées Morales : 1669 et janv. 1670 p. 276 / 1678 n° 9 p. 271

Éditions savantes : Faugère I, 220, CXXXV / Havet XXIV.61 / Brunschvicg 334 / Tourneur p. 190-3 / Le Guern 90 / Lafuma 97 / Sellier 131

 

 

 

 

 

Dans l’édition de Port-Royal

 

Chap. XXIX - Pensées Morales : 1669 et janv. 1670 p. 276 / 1678 n° 9 p. 271

       

 

 

Différences constatées par rapport au manuscrit original

 

Ed. janvier 1670 1

Transcription du manuscrit

 

 

 La concupiscence et la force sont les sources de toutes nos actions purement humaines. La concupiscence fait les volontaires, la force les involontaires.

 

 

Raison des effets.

 

La concupiscence et la force sont les sources de toutes nos actions. La concupiscence fait les volontaires, la force les involontaires.

 

 

1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.

 

Commentaire

 

L’addition de l’expression « purement humaines » vise à plus de précision théologique : les actions volontaires de l’homme peuvent être inspirées par la charité ; dans ce cas, l’homme a reçu la grâce, et on ne peut plus dire que les actions soient purement humaines. C’est le cas en revanche lorsque la concupiscence exerce dans la volonté une délectation dans le mal.