Fragment Raisons des effets n° 3 / 21 - Papier original : RO 152-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Raisons des effets n° 111 p. 31 à 31 v° / C2 : p. 47-48
Éditions de Port-Royal : Chap. XXIX - Pensées Morales : 1669 et janv. 1670 p. 274-275 / 1678 n° 1 p. 267
Éditions savantes : Faugère I, 180, IX / Havet III.18 / Michaut 370 / Brunschvicg 327 / Tourneur p. 188-3 / Le Guern 77 / Lafuma 83 / Sellier 117
(Voir le texte barré écrit au verso)
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Transcription diplomatique (les additions sont signalées en couleur orange)
Le mond eJuge bien des chose Car Jl est dans l Jgnorance naturelle qui est le Vray Siege del homme
la premiere est lapure Jgnorance naturelle ouSe trouuent tous les hommes en naissant L autre extremité est cell ou arriuent les grandes ames qu ayants parcou ru tout cequeles hommes peuuentScauoir trou uent quJls neSauent rien Et Serencontrent en cette mesme Jg norance ^ mais cest Vne Jgnorance Sauante, qui Se connoist d’ouJls estoyent partis , ^ Ceux dentredeux naturelle quiSont Sortis del Jgnorance Et nont pu de ScetteScience Suff sante , troublent le monde , Et Jugent mal detout Lepeuple Eles habiles composent letrain d umonde ceux la le mesprisent Et Sont mesprisez , Jls Jugent Choses , Et le monde enJuge bien .
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1 Croix ? Essai de plume ? L. Brunschvicg : « qui » ; Z. Tourneur et L. Lafuma : « qu ».
2 Lecture difficile.