Fragment Vanité n° 23 / 38 – Papier original : RO 23-1
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Vanité n° 43 p. 91 / C2 : p. 22 et 23
Éditions savantes : Faugère II, 41, IX / Havet VI. 59 bis / Brunschvicg 164 / Tourneur p. 172-1 / Le Guern 33 / Maeda I p. 170 / Lafuma 36 / Sellier 70
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Transcription diplomatique (les additions sont signalées en couleur orange)
Qui neVoit pas laVanité du monde est bien Vain luy mesme 1 Aussy qui nelaVoit excepté deJeunes gens qui Sonttous d anslebruit Mais ostez leur diuertissemt , vous les verrez SeSecher de Ennuy 3 Sans le Jls sentent alors leur neant malheureux estre Jnsuportable que d estre dans reduit a Se considerer , Et a nen estre point diuerti
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1 Y. Maeda estime que lui-même est un ajout, sans doute appartenant à la deuxième rédaction. Le mot est un peu surélevé, et écrit un peu plus serré.
2 Forme abrégée du et. Voir Audisio Gabriel et Rambaud Isabelle, Lire le français d'hier. Manuel de paléographie moderne, XVe-XVIIIe siècle, Paris, Armand Colin, 2003 (4e édition), p. 75.
3 Pascal a écrit d ennui, puis corrigé en de ennui. Actuellement, on dirait plutôt sécher d’ennui que se sécher d’ennui.