Pensées diverses III – Fragment n° 15 / 85 – Papier original : RO 439-3
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 119 p. 369 / C2 : p. 325
Éditions de Port-Royal : Chap. XXIX - Pensées morales : 1669 et janvier 1670 p. 289 / 1678 n° 43 p. 286-287
Éditions savantes : Faugère I, 205, LXXX / Havet VI.34 / Brunschvicg 452 / Tourneur p. 98-3 / Le Guern 556 / Lafuma 657 (série XXV) / Sellier 541
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. XXIX - Pensées morales : 1669 et janvier 1670 p. 289 / 1678 n° 43 p. 286-287 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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Plaindre les malheureux n’est pas contre la concupiscence. Au contraire, on est bien aise d’avoir à rendre ce témoignage d’amitié et à s’attirer la réputation de tendresse sans rien donner.
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
2 L’édition de 1678 ajoute « se ».
Les Portefeuilles Vallant ont conservé, p. 55, une copie du travail préparatoire à l’édition :
et on est bien aise davoir a rendre ce temoignage damitie et sattirer la reputa[ti]on de tendresse sans rien donner |
Commentaire
Les éditeurs de 1670 substituent humanité à amitié et sans qu’il en coûte rien à sans rien donner. Ils visent sans doute à se rapprocher du langage ordinaire.
La dernière phrase de l’édition ajoute un jugement de valeur qui n’est pas dans l’original.