Pensées diverses III – Fragment n° 49 / 85 – Papier original : RO 431-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 135 p. 377 / C2 : p. 335 v°
Le texte a été ajouté dans l’édition de 1678 : Chap. XXIX - Pensées morales : 1678 n° 19 p. 275
Éditions savantes : Faugère I, 254, XXV / Havet VII.9 / Michaut 715 / Brunschvicg 22 / Tourneur p. 104-2 / Le Guern 590 / Lafuma 696 (série XXV) / Sellier 575
A été ajouté dans l’édition de Port-Royal de 1678
Chap. XXIX - Pensées morales : 1678 n° 19 p. 275 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. 1678 1 |
Transcription du manuscrit |
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Qu’on ne dise pas que je n’ai rien dit de nouveau : la disposition des matières est nouvelle. Quand on joue à la paume, c’est une même balle dont joue l’un et l’autre, mais l’un la place mieux. J’aimerais autant qu’on me dît que je me suis servi des mots anciens. Et comme si les mêmes pensées ne formaient pas un autre corps de discours par une disposition différente, aussi bien que les mêmes mots forment d’autres pensées par leur différente disposition.
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
2 La différence provient des Copies C1 et C2.
Commentaire
La première phrase de l’édition de 1678 souligne nettement que le fragment répond à une critique mesquine. Le climat d’hostilité est renforcé plus bas par le verbe accusât.