Pensées diverses III – Fragment n° 10 / 85 – Papier original : RO 420-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 117 p. 367 v° / C2 : p. 323 v°-325
Éditions de Port-Royal : Chap. XXXI - Pensées diverses : 1669 et janvier 1670 p. 340 / 1678 n° 39 p. 335
Éditions savantes : Faugère I, 223, CXLVII ; I, 251, XVII / Havet XXV.14, VII.26 / Brunschvicg 369 et 14 / Tourneur p. 97 / Le Guern 551 / Lafuma 651 et 652 (série XXV) / Sellier 536
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Transcription diplomatique (les additions sont signalées en couleur orange)
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toutes La memoire est necessaire pour les Operations delaRaison
Quand Vn d is cours naturelpeint Vne passion ou Vn effect on trouue dansSoy mesme laVerité decequon entend , Laquelle on a neScauo it pas quelle y fust de 1 sorte quon est porté aymer 2 celuy qui nous la 3 fait Sentir Car Jl ne nous a pointfait monstre 4 deSon bien , mais du nostre , Et a rend ay mable , outre que cette communauté dJntelligence quenous auons auec luy Jncline necessairemnt leCœur a laymer |
1 Ce mot est recouvert d’encre.
2 Lecture douteuse de la finale du mot.
3 On pourrait aussi lire « le » comme le font les Copies C1 et C2.
4 Pascal avait peut-être écrit « monstres » (au pluriel).
5 : Pascal a écrit « bien fait » en deux mots reliés par une ligature, qui ne semble pas suffisante pour faire un seul mot de bien et fait. La séparation du mot bien est impliquée par ce même mot dans l’expression « monstre de son bien ».