Pensées diverses III – Fragment n° 11 / 85 – Papier original : RO 423-1

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 118 p. 367 v° / C2 : p. 325

Éditions savantes : Faugère I, 270, XVII / Havet Prov. 423 p. 288 / Brunschvicg 913 / Tourneur p. 97 / Le Guern 552 / Lafuma 653 (série XXV) / Sellier 537

 

 

 

Probabilité.

 

Chacun peut mettre, nul ne peut ôter.

 

 

 

Ce fragment d’apparence paradoxale résume une idée que Pascal a développée dans les Provinciales, lors de sa polémique contre les casuistes de la Compagnie de Jésus. Il a trait aux excès des opinions probables des casuistes qui permettent d’accumuler indéfiniment des maximes de morale, si délirantes soient-elles, mais ne permet pas d’en supprimer, si fausses soient-elles.

 

Analyse détaillée...

 

Fragments connexes

 

Pensées diverses (Laf. 721, Sel. 598). Probabilité.

L’ardeur des saints à chercher le vrai était inutile si le probable est sûr.

La peur des saints qui avaient toujours suivi le plus sûr.

Sainte Thérèse ayant toujours suivi son confesseur.

Pensées diverses (Laf. 722, Sel. 603). Probable.

Quand il serait vrai que les auteurs graves et les raisons suffiraient je dis qu’ils ne sont ni graves, ni raisonnables.

Quoi ! un mari peut profiter de sa femme, selon Molina ! La raison qu’il en donne est-elle raisonnable Et la contraire de Lessius l’est-elle encore ?

 

Mots-clés : Probabilité.