Fragment Ennui n° 1 / 3 – Papier original : RO 75-6
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Ennui n° 104 p. 27 / C2 : p. 45
Éditions de Port-Royal : Chap. XXIV - Vanité de l’homme : 1669 et janv. 1670 p. 186 / 1678 n° 9 p. 182
Éditions savantes : Faugère I, 208, XCIV / Havet II.6 / Michaut 211 / Brunschvicg 152 / Tourneur p. 181-6 / Le Guern 72 / Lafuma 77 / Sellier 112
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Transcription diplomatique (en marron : texte non autographe)
O r g euil 1 Curiosité nest queVanité le plus Souuent on ne Veut Sauoir que pr. en parler , autremt 2 on ne Voyageroit pas Surla mer pr. neJamais en rien dire E pour 3 leSeul plaisir deVoir Sans 4 esperance d en Jamais ----------------- |
1 L’encre utilisée pour écrire le titre est dans un ton violet-clair, contrairement au corps du texte qui est écrit en violet plus foncé. Le copiste a hésité sur l’orthographe d’orgueil : il a d’abord écrit orgueil, puis a surchargé le mot pour écrire orgueuil ; après quoi il a barré et a écrit en dessous orgeuil. Orgueuil est peut-être une graphie à l’italienne... L’orthographe du mot est hésitante à l’époque. Orgueuil est orthographié tel quel dans Corneille. La correction a dû être faite après la rédaction du paragraphe. L’orthographe Orgeuil ne vaut pas mieux que la première.
2 On trouve notamment la même graphie dans le papier 235-3 (Laf. 832-833, Sel. 421) :
3 Z. Tourneur hésite entre « pour » et « par ».
4 La forme particulière du s est attestée par Audisio Gabriel et Rambaud Isabelle, Lire le français d’hier. Manuel de paléographie moderne, XVe-XVIIIe siècle, Paris, Armand Colin, 2003 (4e édition), p. 82.
5 La syllabe pa est sans doute le commencement du verbe parler.