Fragment Fausseté des autres religions n° 9 / 18  – Papier original : RO 465-7

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Fausseté n° 269 p. 107 v° / C2 : p. 133

Éditions savantes : Faugère I, 225, CLIV / Havet XXIV.81 / Brunschvicg 453 / Tourneur p. 247-2 / Le Guern 197 / Lafuma 211 / Sellier 244

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 Transcription savante (origine : Recueil des originaux)

 

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           fondé et tiré

  On a fait  de la concupiscence des regles admirables de police

    & de morale, & de justice.

     Mais dans le fond ce vilain fond de l’homme, ce figmentum

      malum n’est que couvert il n’est pas osté

 

 

 

Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe

 

Port-Royal ne conserve pas ce texte.

La copie Périer reproduit le texte p. 121 : (en rouge : les différences avec les Copies C1 et C2)

On a fondé et tiré de la Concupiscence des Regles admirables de Police de morale,      de Justice.

Mais dans le fond ce vilain fond de l’homme,       figmentum malum. n’est que couvert, il n’est pas oté.

1er éditeur : le père Pierre Nicolas Desmolets (1728), p. 327 (sans faute), ne publie que la deuxième phrase :

Mais dans le fonds ce vilain fonds de l’homme       figmentum malum n’est que couvert, il n’est pas ôté.

Autres copies :

Copie de Marie-Scolastique Le Sesne de Ménilles de Théméricourt p. 63 :

On a fondé et tiré de la concupiscence des regles admirables de Police, de morale et de Justice.

Mais de ce fond, ce villain fonds de l’homme ce figmentum malum n’est que couvert, il n’est pas ôté.

La copie de l’Oratoire de Troyes (p. 40) reproduit la copie Théméricourt avec une correction  :

on a fondé et tiré de la concupiscence des régles admirables de police, de morale, et de justice. mais ce fond, ce vilain fond de l’homme, ce figmentum malum n’est que couvert, il n’est pas ôté.

Une partie du texte publié par Desmolets a été reproduite par Ch. Bossut (1779) p. 538, t. II, partie II, supplément n° 19 puis par A. Renouard (1812) p. 225, partie II, article XVII, n° XCVII :

                              ce vilain fond de l’homme,      figmentum malum n’est que couvert, il n’est pas ôté.

 

Le public a dû attendre l’édition de P. Faugère (1844) pour connaître le texte complet.

 

Remarque

 

E. Havet n’édite qu’une partie du texte alors que L. Faugère l’a publié en entier : « ce vilain fond de l’homme, ce figmentum malum, n’est que couvert ; il n’est pas ôté. » Il s’est basé pour une fois sur le texte publié par Ch. Bossut.

 

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