Fragment Fausseté des autres religions n° 13 / 18 – Papier original : RO 465-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Fausseté n° 271 p. 109 / C2 : p. 134
Éditions de Port-Royal : Chap. II - Marques de la véritable religion : 1669 et janvier 1670 p. 19-20 / 1678 n° 2 p. 18
Éditions savantes : Faugère II, 141, III / Havet XI.2 bis / Brunschvicg 433 / Tourneur p. 247-6 / Le Guern 201 / Lafuma 215 / Sellier 248
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. II - Marques de la véritable religion : 1669 et janvier 1670 p. 19-20 / 1678 n° 2 p. 18 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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Après avoir entendu toute la nature de l’homme, il faut, pour faire qu’une religion soit vraie, qu’elle ait connu notre nature. Elle doit avoir connu la grandeur et la petitesse, et la raison de l’un[e] et de l’autre. Qui l’a connue, que la chrétienne ? |
1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
2 « Car la vraie nature de l’homme, son vrai bien, la vraie vertu, et la vraie Religion sont choses dont la connaissance est inséparable. »
Commentaire
Port-Royal inclut le fragment Dossier de travail (Laf. 393, Sel. 12), La vraie nature de l’homme, son vrai bien, la vraie vertu et la vraie religion sont choses dont la connaissance est inséparable, au milieu du fragment Fausseté des autres religions 13. Cette addition donne un bon exemple de la manière dont les éditeurs pensent éclaircir les fragments de Pascal en les greffant les uns sur les autres. Cette opération enferme une interprétation, car Pascal ne parle pas ici du vrai bien et de la vraie vertu : son propos est plus restreint.