Dossier de travail - Fragment n° 11 / 35 – Papier original : RO 487-6

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 9 p. 193 / C2 : p. 4

Éditions de Port-Royal : Chap. II - Marques de la véritable religion : 1669 et janvier 1670 p. 19-20 / 1678 n° 2 p. 18

Éditions savantes : Faugère II, 141, I / Havet XI.2 / Brunschvicg 442 / Tourneur p. 302-1 / Le Guern 372 / Lafuma 393 / Sellier 12

 

 

 

 

 

Dans l’édition de Port-Royal

 

Chap. II - Marques de la véritable religion : 1669 et janvier 1670 p. 19-20 / 1678 n° 2 p. 18

   

 

Différences constatées par rapport au manuscrit original

 

Ed. janvier 1670 1

Transcription du manuscrit

 

 [Fausseté 13 - Laf. 215, Sel. 248] 2 Car 3 la vraie nature de l’homme, son vrai bien, la vraie vertu, et la vraie Religion sont choses dont la connaissance est inséparable. [Fausseté 13 - Laf. 215, Sel. 248] 4

 

 

La vraie nature de l’homme, son vrai bien et 5 la vraie vertu et la vraie religion sont choses dont la connaissance est inséparable.

 

1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.

2 « Il faut pour faire qu’une Religion soit vraie qu’elle ait connu notre nature. »

3 Ce mot a été proposé par un correcteur dans la Copie C1.

4 « Elle doit avoir connu la grandeur et la bassesse de l’homme, et la raison de l’un et de l’autre. Quelle autre Religion que la Chrétienne a connu toutes ces choses ? »

5 L’absence de ce mot dans l’édition provient des Copies.

 

Commentaire

 

L’édition de Port-Royal rattache ce fragment à l’idée générale de l’argumentation de Pascal, que la religion chrétienne est vraie parce qu’elle a bien connu la nature humaine, comme le montre le titre du deuxième chapitre, Marques de la véritable religion.