Fragment Grandeur n° 10 / 14 – Papier original : RO 165-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Grandeur n° 155 p. 39v / C2 : p. 60
Éditions de Port-Royal : Chap. XXIII - Grandeur de l’homme : 1669 et janv. 1670 p. 178-179 / 1678 n° 3 p. 174-175
Éditions savantes : Faugère II, 82, IX / Havet I.3 / Brunschvicg 397 / Tourneur p. 196-1 / Le Guern 105 / Lafuma 114 / Sellier 146
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. XXIII - Grandeur de l’homme : 1669 p. 178-179 / janv. 1670 p. 178-179 / 1678 n° 3 p. 174-175 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C’est donc être misérable que de [se] connaître misérable, mais c’est être grand que de connaître qu’on est misérable.
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
2 « toutes ses misères prouvent sa grandeur. Ce sont misères de grand Seigneur, misères d’un Roi dépossédé. »
Commentaire
Le fragment est combiné avec Grandeur 12 (Laf. 116, Sel. 148) (un seul fleuron). Aucun signe en marge de C1 ne permet de prévoir ce regroupement.