Fragment Grandeur n° 7 / 14 – Papier original : RO 222-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Grandeur n° 152 p. 39 / C2 : p. 60
Éditions de Port-Royal : Chap. XXIII - Grandeur de l’homme : 1669 et janv. 1670 p. 178 / 1678 n° 1 p. 174
Éditions savantes : Faugère II, 83, XI / Havet I.2 / Brunschvicg 339 / Tourneur p. 196-1 / Le Guern 102 / Lafuma 111 / Sellier 143
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. XXIII - Grandeur de l’homme : 1669 p. 178 / janv. 1670 p. 178 / 1678 n° 1 p. 174 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête, car ce n’est que l’expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds. Mais je ne puis concevoir l’homme sans pensée. Ce serait une pierre ou une brute. |
1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
Commentaire
Le texte de Port-Royal modifie l’idée de Pascal avec la formule « C’est donc la pensée qui fait l’être de l’homme, et sans quoi on ne le peut concevoir. » Pascal n’use pas du mot donc, qui introduit une conclusion ; le terme mais introduit une réserve ou une opposition.