Fragment Morale chrétienne n° 18 / 25  – Papier original : RO 265-3

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Morale n° 365 p. 179 v°-181 / C2 : p. 213

Le texte a été ajouté dans l’édition de 1678 : Chap. XXIX - Pensées morales : 1678 n° 4 p. 269-270

Éditions savantes : Faugère II, 377, XLV / Havet XXIV.60 et XXV.195 / Brunschvicg 474 et 611 / Tourneur p. 293-1 / Le Guern 349 / Lafuma 368 et 369 / Sellier 401

 

 

 

 

 

A été ajouté dans l’édition de Port-Royal de 1678

 

Chapitre XXIX - Pensées morales : 1678 n° 4 p. 269-270

        

 

 

Différences constatées par rapport au manuscrit original

 

Ed. 1678 1

Transcription du manuscrit

 

 

 

 Pour régler l’amour qu’on se doit à soi-même, il faut s’imaginer un corps composé de membres pensants ; car nous sommes membres du tout ; et voir comment chaque membre devrait s’aimer.

 

Membres.

Commencer par là.

 

Pour régler l’amour qu’on se doit à soi‑même, il faut s’imaginer un corps plein de membres pensants, car nous sommes membres du tout, et voir comment chaque membre devrait s’aimer, etc.

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République.

 

La république chrétienne et même judaïque n’a eu que Dieu pour maître comme remarque Philon Juif, De la monarchie.

Quand ils combattaient ce n’était que pour Dieu et n’espéraient principalement que de Dieu. Ils ne considéraient leurs villes que comme étant à Dieu et les conservaient pour Dieu. I. Paralipomènes, 19. 13.

 

 

1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.

 

Commentaire

 

Port-Royal supprime la partie du texte purement historique, sans doute parce qu’elle implique une érudition dont les lecteurs ne sont pas capables.