L’édition de Port-Royal de 1678

 

 

Approbations - page [3]

rien qui ne soit dans les règles de la

Religion, et qui n’inspire des sentiments

d’une véritable et sincère piété. C’est le témoignage

que je me sens obligé d’en rendre

au public. À Paris ce 9 Août 1669.

                                      T. Fortin.

 

De Monsieur de Ribeyran, Archidiacre

de Comenge.

 

J’ai lu avec admiration ce livre posthume

de M. Pascal. Il semble que cet homme

incomparable non seulement voit,

comme les Anges, les conséquences dans

leurs principes, mais qu’il nous parle comme

ces purs Esprits par la seule direction

de ses pensées. Souvent un seul mot est un

discours tout entier. Il fait comprendre tout

d’un coup à ses lecteurs ce qu’un autre aurait

bien de la peine d’expliquer par un

raisonnement fort étendu. Et tant s’en faut

que nous devions regretter qu’il n’ait pas

achevé son ouvrage, que nous devons remercier

au contraire la Providence divine

de ce qu’elle l’a permis ainsi. Comme tout y

est pressé, il en sort tant de lumières de

toutes parts, qu’elles font voir à fond les

plus hautes vérités en elles-mêmes, qui

peut-être auraient été obscurcies par un

plus long embarras de paroles. Mais si ces

pensées sont des éclairs qui découvrent les

vérités cachées aux esprits dociles et équitables,

ce sont des foudres qui accablent les

Libertins et les Athées ; et puisque nous devons

désirer pour la gloire de Dieu l’instruction

 

 

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