Fragment Soumission et usage de la raison n° 13 / 23  – Papier original : RO 244-5

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Soumission n° 233 p. 81 v°-83 / C2 : p. 109

Éditions savantes : Faugère II, 350, V / Havet XXV.47 / Brunschvicg 256 / Tourneur p. 230-2 / Le Guern 168 / Lafuma 179 / Sellier 210

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Transcription savante (origine : Recueil des originaux)

 

 

 

     Il y a peu de vrays Chrestiens

 Je dis mesme pour la foy. Il y

en a bien qui croyent mais par

  superstition. Il y en a bien

  qui ne croyent pas mais par

   libertinage, peu sont entre deux 1

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  Je ne comprens pas en cela

   ceux qui sont dans la veritable

                           & tous

     pieté de mœurs, ceux la qui

     croyent par un sentiment du 2

     cœur.

 

 

Notes

 

1 L. Lafuma, M. Le Guern et Ph. Sellier écrivent « entre-deux » avec un tiret. Il n’y a pas de raison de maintenir cette addition.

2 G. Michaut (n° 515) signale que l’édition Molinier transcrit « de cœur ».

 

Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe

 

Port-Royal n’a pas retenu ce fragment.

La copie Périer reproduit le texte p. 118 v° : (en rouge : les différences avec les Copies C1 et C2)

Il y a peu de vrais crétiens. Je dis, même pour la foi ; Il y en a bien qui croient, mais par superstition ; Il y en a bien qui ne croient pas, mais par libertinage ; peu sont entre deux. Je ne comprens pas en cela ceux qui sont dans la véritable piété de mœurs et tous ceux qui voient par un sentiment du Cœur.

1er éditeur : V. Cousin, Rapport..., 1843, le transcrit p. 227 :

Il y a peu de vrais chrétiens, je dis même pour la foi. Il y en a bien qui croient, mais par superstition ; il y en a bien qui ne croient pas, mais par libertinage. Peu sont entre deux.

« Je ne comprends pas en cela (dans la supersition) ceux qui sont dans la véritable piété de mœurs, et tous ceux qui croient par un sentiment du cœur. »

 

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