Fragment Transition n° 2 / 8 – Papier original : RO 49-3
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Transition n° 246 p. 89 / C2 : p. 115
Éditions savantes : Faugère I, 225, CLIII / Havet XXV.16 bis / Brunschvicg 208 / Tourneur p. 234-2 / Le Guern 183 / Lafuma 194 / Sellier 227
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(Voir aussi les textes barrés au verso)
Transcription savante (origine : Recueil des originaux)
Pourquoy ma connoissance est elle bornée ma taille, ma duréé a 100 ans plus tost qu’a 1000, quelle raison a eu 1 la nature de me la donner telle & de choisir ce milieu 2 plustost qu’un autre dans l’infinité, des quels il n’y a pas plus de raison de choisir l’un que l’autre rien ne tentant plus que l’autre.
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Notes
1 C1 et C2 : « eu » ; Fau : « eue » ; Havet : « eue » ; Br : « eue » ; T : « eu » ; Laf : « eu » ; LG : « eu » ; Sel : « eu ».
2 C1 et C2 : « nombre » ; Fau : « nombre » ; Havet : « nombre » ; Br : « nombre » ; T : « milieu » ; Laf : « milieu » ; LG : « milieu » ; Sel : « milieu ».
Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe
Port-Royal ne conserve pas ce texte.
La copie Périer ne le reproduit pas.
1er éditeur : V. Cousin, Rapport..., 1843, p. 218 :
Pourquoi ma connoissance est‑elle bornée, ma taille, ma durée à cent ans plutôt qu’à mille ? quelle raison a eu la nature de me la donner telle, et de choisir ce nombre plutôt qu’un autre, dans l’infinité desquels il n’y a pas plus de raison de choisir l’un que l’autre, rien ne tenant l’un plus que l’autre ?
V. Cousin n’a pas dû comprendre l’expression rien ne tentant plus que l’autre. C’est aussi le cas de P. Faugère qui ajoute la note « Ces mots sont bien dans le MS., malgré l’obscurité qu’ils présentent. »