Fragment Vanité n° 11 / 38 Papier original : RO 81-1

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Vanité n° 28 p. 5 v° / C2 : p. 19

Éditions de Port-Royal : Chap. XXVIII - Pensées Chrestiennes : 1669 et janv. 1670 p. 267 / 1678 n° 60 p. 259.

Éditions savantes : Faugère I, 198, LX / Havet VI.41 / Brunschvicg 67 / Tourneur p. 170-1 / Le Guern 21 / Maeda I p. 105 / Lafuma 23 / Sellier 57

 

 

 

 

 

Dans l’édition de Port-Royal

 

Chap. XXVIII - Pensées Chrestiennes : 1669 p. 267 / janv. 1670 p. 267 / 1678 n° 60 p. 259

 

 

Différences constatées par rapport au manuscrit original

 

Ed. janvier 1670 1

Transcription du manuscrit

 

 La science des choses extérieures ne nous consolera pas de l’ignorance de la morale au temps de l’affliction ; mais la science des mœurs nous consolera toujours de l’ignorance des choses extérieures.

 

Vanité des sciences.

La science des choses extérieures ne me consolera pas de l’ignorance de la morale au temps d’affliction, mais la science des mœurs me consolera toujours de l’ignorance des sciences extérieures.

 

 

1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.

 

Commentaire

 

Le passage au nous marque un refus de l’intimité du je. Voir sur ce procédé des éditeurs, sa signification et ses conséquences, Pérouse Marie, L’invention des Pensées de Pascal. Les éditions de Port-Royal (1670-1678), Paris, Champion, 2009, p. 314 sq.

 

Ce texte est dans le Portefeuille Vallant p. 55 sans avoir subi de modifications par rapport au manuscrit (seul le titre n’a pas été retranscrit) :