Fragment Vanité n° 19 / 38 - Papier original : RO 83-7
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Vanité n° 37 p. 81 / C2 : p. 21
Éditions de Port-Royal : Chap. XXIV - Vanité de l’homme : 1669 et janv. 1670 p. 186 / 1678 n° 10 p. 182
Éditions savantes : Faugère I, 208, XCV / Havet II.7 / Brunschvicg 149 / Tourneur p. 171-4 / Le Guern 29 / Maeda I p. 150 / Lafuma 31 / Sellier 65
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. XXIV - Vanité de l’homme : 1669 p. 186 / janv. 1670 p. 186 / 1678 n° 10 p. 182
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Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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Les villes par où on passe, on ne se soucie pas d’y être estimé. Mais quand on y doit demeurer un peu de temps, on s’en soucie. Combien de temps faut‑il ? Un temps proportionné à notre durée vaine et chétive.
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
Commentaire
Dans l’édition de Port-Royal, ce fragment est précédé immédiatement par Ennui 1 (Laf. 77, Sel. 112). Il s’inscrit dans une série de quatre fragments tirés de Vanité. Contexte : indiqué par le fragment Vanité 33 (Laf. 47, Sel. 80) : l’homme ne se tient pas au temps présent ; peu de chose le console.
Le texte de 1670 rétablit une correction syntaxique qui remédie à la dislocation propre à l’oral.