Fragment Vanité n° 24 / 38 – Papier original : RO 21-5
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Vanité n° 44 p. 91 / C2 : p. 23
Éditions de Port-Royal : Chap. XXIV - Vanité de l’homme : 1669 et janv. 1670 p. 184 / 1678 n° 2 p. 180
Éditions savantes : Faugère I, 209, XCVII / Havet II.1 bis / Brunschvicg 158 / Tourneur p. 172-2 / Le Guern 34 / Maeda I p. 175 / Lafuma 37 / Sellier 71
Métiers.
La douceur de la gloire est si grande qu’à quelque objet qu’on l’attache, même à la mort, on l’aime.
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La vanité de l’homme apparaît dans l’attachement qu’il peut avoir à ce qui est le plus contraire à sa nature, pourvu que cela lui apporte une gloire quelconque. Pascal pense sans doute surtout au métier militaire.
Fragments connexes
Vanité 17 (Laf. 29, Sel. 63). Ferox gens nullam esse vitam sine armis rati. Ils aiment mieux la mort que la paix, les autres aiment mieux la mort que la guerre.
Misère 12 (Laf. 63, Sel. 97). La gloire. L’admiration gâte tout dès l’enfance.
Preuves par les juifs VI (Laf. 470, Sel. 707). La plus grande bassesse de l’homme est la recherche de la gloire.
Pensées diverses (Laf. 627, Sel. 520). La vanité est si ancrée dans le cœur de l’homme qu’un soldat, un goujat, un cuisinier, un crocheteur se vante…
Pensées diverses (Laf. 628, Sel. 521). Du désir d’être estimé de ceux avec qui on est.
Pensées diverses (Laf. 634, Sel. 527). La chose la plus importante à toute la vie est le choix du métier, le hasard en dispose.
Mots-clés : Gloire – Mort (voir Mourir) – Vanité.