Preuves par les Juifs VI – Fragment n° 12 / 15 – Le papier original est perdu
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 63 p. 257 / C2 : p. 473
Éditions savantes : Faugère II, 86, XVII / Havet XXIV.10 bis, XXV.32 ter / Brunschvicg 406, 137, 74 bis / Le Guern 442 à 444 / Lafuma 477 à 479 (série XI) / Sellier 712 à 714
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Transcription savante (origine : Copies C1 et C2)
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L’Orgueil contrepese & emporte toutes les miseres, voila un estrange Monstre & un egarement bien visible, le voila tombé de sa place, il la cherche avec inquietude, c’est ce que tous les hommes font voyons qui l’aura trouvée.
Sans examiner toutes les occupations particulieres il suffit de les comprendre sous le divertissement.
Pour les Philosophes 280. Souverains biens.
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Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe
L’édition de Port-Royal ne conserve pas ces notes. L’expression L’orgueil contrepèse toutes nos misères a été utilisée dans l’édition mais elle provient d’un autre fragment : voir Misère 20 (Laf. 71, Sel. 105).
La copie Périer reproduit uniquement le premier texte, p. 168 v° :
L’orgueil contrepese et emporte toutes les miséres, voilà un étrange monstre et un égarement bien visible, le voilà tombé de sa place, il la cherche avec inquiétude, c’est ce que tous les hommes font ; voions qui l’aura trouvée ?
1er éditeur de ce texte : le père Pierre Nicolas Desmolets (1728), p. 315 :
L’orgueil contrepese & emporte toutes les miseres. Voilà un étrange monstre, & un égarement bien visible de l’homme. Le voilà tombé de sa place : il la cherche avec inquiétude. C’est ce que font tous les hommes. Voyons qui l’aura trouvée.
Autre copie : la copie de l’oratoire de Troyes retranscrit le texte de l’édition Desmolets, p. 59, dans la partie intitulée Extrait du Manuscrit de M. l’abbé Perier son neveu.
l’orgüeil contrepése et emporte toutes les miséres, voila un étrange monstre et un égarement bien visible de l’homme. le voilâ tombé de sa place. il la cherche avec inquiétude : c’est ce que font tous les hommes ; voyons qui l’aura trouvée.
Une partie de ce texte a été publiée par Ch. Bossut (1779) p. 334, t. II, partie II, article XVII, n° 10 puis par A. Renouard (1812) p. 174, partie II, article XVII, n° X.
L’orgueil contrepèse et emporte toutes les misères. Voilà un étrange monstre, et un égarement bien visible de l’homme ! Le voilà tombé de sa place, et il la cherche avec inquiétude.
Remarques
La plupart des éditeurs modernes considèrent que le fragment est composé de trois textes.
P. Faugère regroupe les trois textes.
E. Havet ne publie pas le deuxième texte.