Pensées diverses I – Fragment n° 18 / 37 – Papier original : RO 113-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 95 p. 337-337 v° / C2 : p. 289-289 v°
Une note a été ajoutée dans l’édition de 1678 : Chap. XXVIII - Pensées chrestiennes : 1678 n° 64 p. 261
Éditions savantes : Faugère I, 228, CLXVI ; II, 313 / Havet XXIV.39 bis, XXV.171 bis / Michaut 296 et 297 / Brunschvicg 485 et 591 / Tourneur p. 78-3 / Le Guern 485 / Lafuma 564 et 565 (série XXIII) / Sellier 471
A été ajouté dans l’édition de Port-Royal de 1678
Chap. XXVIII - Pensées chrestiennes : 1678 n° 64 p. 261 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. 1678 1 |
Transcription du manuscrit |
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La vraie et unique vertu est donc de se haïr, car on est haïssable par sa concupiscence, et de chercher un être véritablement aimable pour l’aimer. Mais comme nous ne pouvons aimer ce qui est hors de nous, il faut aimer un être qui soit en nous, et qui ne soit pas nous. Et cela est vrai d’un chacun de tous les hommes. Or il n’y a que l’être universel qui soit tel. Le royaume de Dieu est en nous. Le bien universel est en nous, est nous‑même et n’est pas nous. -------
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
Commentaire
Et cela est vrai d’un chacun de tous les hommes est une addition dans l’interligne. Les éditeurs de 1678 l’ont supprimée, peut-être parce qu’ils n’ont pas vu le rapport logique de cette phrase avec le reste du fragment.