Pensées diverses II – Fragment n° 16 / 37 – Papier original : RO 75-2
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 107 p. 355 v° / C2 : p. 311 v°
Éditions de Port-Royal : Chap. XXVIII - Pensées chrestiennes : 1669 et janvier 1670 p. 247 / 1678 n° 24 p. 240
Éditions savantes : Faugère II, 86, XVI ; II, 158, XXXI (P-R) / Havet XXIV.18 bis (P-R) / Brunschvicg 443 / Tourneur p. 90-1 / Le Guern 520 / Lafuma 613 (série XXIV) / Sellier 506
Dans l’édition de Port-Royal
Chap. XXVIII - Pensées chrestiennes : 1669 et janvier 1670 p. 247 / 1678 n° 24 p. 240 |
Différences constatées par rapport au manuscrit original
Ed. janvier 1670 1 |
Transcription du manuscrit |
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Grandeur, misère.
À mesure qu’on a de lumière, on découvre plus de grandeur et plus de bassesse dans l’homme. Le commun des hommes.
Ceux qui sont plus élevés.
Les philosophes.
Ils étonnent le commun des hommes.
Les chrétiens. Ils étonnent les philosophes.
Qui s’étonnera donc de voir que la religion ne fasse que connaître à fond ce qu’on reconnaît d’autant plus qu’on a plus de lumière ?
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1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.
2 Cette coquille, qui provient de l’édition préoriginale de 1669, a été corrigée dans l’édition de mars 1670.
Commentaire
Les notes qui servent de cadre à la gradation ont naturellement été supprimées. En revanche, la dernière phrase, qui exprime l’idée directrice de l’argumentation de Pascal, a été conservée. Les éditeurs y ont toutefois modifié l’expression restrictive, qui les a peut-être gênés.