Pensées diverses II – Fragment n° 33 / 37 – Papier original : RO 47-6
Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 113 p. 359 v°-361 / C2 : p. 317
Éditions savantes : Faugère II, 131, X / Havet XXV.83 / Brunschvicg 94 / Tourneur p. 94-2 / Le Guern 537 / Lafuma 630 (série XXIV) / Sellier 523
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Transcription savante (origine : Recueil des originaux)
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La nature de l’homme est Toute 1 nature, omne animal. Il n’y a rien qu’on ne rende naturel, il n’y a naturel qu’on ne face perdre. |
Note
1 C1 et C2 puis E. Havet : « toute ». P. Faugère et L. Brunschvicg : « tout ». Z. Tourneur transcrit « toute » mais hésite avec « tout ». L. Lafuma et M. Le Guern : « toute ». Ph. Sellier transcrit « La nature de l’homme est : Tout nature. Omne animal. » en insistant sur le rapport entre les deux expressions « Tout nature » et « Omne animal ».
Premières éditions et copies des XVIIe - XVIIIe siècles et du début du XIXe
Le fragment n’a pas été retenu dans l’édition de Port-Royal.
La copie Périer le reproduit sans faute (par rapport aux Copies), p. 148 v° :
La nature de l’home est toute nature omne animal.
Il n’y a rien qu’on ne rende naturel, Il n’y a naturel qu’on ne fasse perdre.
1ers éditeurs :
V. Cousin (1843), Rapport p. 216, reproduit la deuxième note :
Il n’y a rien qu’on ne rende naturel : il n’y a naturel qu’on ne fasse perdre.
P. Faugère (1844) publie le texte complet.