Miracles II  – Fragment n° 9 / 15 – Papier original : RO 455-2

Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : n° 192 p. 449 / C2 : p. 247

Éditions de Port-Royal : Chap. XXVIII - Pensées chrestiennes : 1669 et janv. 1670 p. 266 / 1678 n° 57 p. 258-259

Éditions savantes : Faugère II, 223, XIV ; II, 382, XLVI / Havet XXV.148, XXIV.35 / Brunschvicg 893, 806, 665 / Tourneur p. 148 / Le Guern 688 / Lafuma 847 à 849 (série XXXIII, notée XXXII par erreur) / Sellier 430

 

 

 

 

 

Dans l’édition de Port-Royal

 

Chap. XXVIII - Pensées chrestiennes : 1669 et janv. 1670 p. 266 / 1678 n° 57 p. 258-259

       

 

Différences constatées par rapport au manuscrit original

 

Ed. janvier 1670 1

Transcription du manuscrit

 

 

 

 

 

 

 

 

  La charité n’est pas un précepte figuratif. Dire que Jésus-Christ, qui est venu ôter les figures, pour mettre la vérité, ne soit venu que pour mettre la figure de la charité, et pour en ôter la réalité qui était auparavant ; cela est horrible.

 

 

 

En montrant la vérité, on la fait croire, mais en montrant l’injustice des ministres, on ne la corrige pas. On assure la conscience en montrant la fausseté, on n’assure pas la bourse en montrant l’injustice.

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Les miracles et la vérité sont nécessaires à cause qu’il faut convaincre l’homme entier, en corps et en âme.

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La charité n’est pas un précepte figuratif. Dire que Jésus‑Christ, qui est venu ôter les figures pour mettre la vérité, ne soit venu que mettre la figure de la charité pour ôter la réalité qui était auparavant, cela est horrible.

Si la lumière est ténèbres, que seront les ténèbres ?

 

 

1 Conventions : rose = glose des éditeurs ; vert = correction des éditeurs ; marron = texte non retenu par les éditeurs.

 

Commentaire

 

Les éditeurs n’ont conservé que la note sur la charité et exclu ce qui pouvait la rattacher aux miracles.